Tougué : une orpheline violée par un homme marié, en fuite entre Tangaly et Fatako

Tougué à l'attente du PM (7)MDB. Une citoyenne de Bassayah, un secteur situé à 3 kilomètres de Tangaly, a été victime de viol le dimanche dernier, 14 juin 2015. Depuis lors, son présumé violeur, marié et habitant de Boummékoh, est en cavale. Il est activement recherché par les autorités, a appris le correspondant local de Guineematin.com de sources officielles.

Après l’acte, le jeune frère de la victime s’en est plaint verbalement au prêt du président du district de Tangaly centre, Elhadj Hady Baldé. Joint au téléphone hier, mercredi 24 juin 2015, Monsieur Ousmane
Aïssata Camara, le sous-préfet de Tangaly a relaté les faits à Guineematin.com :« Comme l’accusé est un citoyen d’une localité qui ne relève pas de ma zone, j’ai appelé mon homologue pour m’aider à arrêter le jeune », a-t-il dit.

Dans ses explications, monsieur le sous-préfet de Tangaly a dit que  lui et son homologue ont ensuite décidé que le jeune plaignant rédige une plainte à cet effet. « Il l’a fait le 19 juin 2015. C’est cette plainte qui retardait la recherche du présumé violeur.  Le même jour, j’ai envoyé deux de mes agents, accompagnés du jeune plaignant pour aller prêter main forte au seul agent en poste à Fatako. Ils se sont rendus à Boumméko pour mettre main sur le violeur. Le président du district de Boummékoh, Sara Diouma Camara, a dirigé les agents vers le domicile de Mamadou Saliou Diallo, où les hommes n’ont trouvé que sa femme. Lui, il avait pris la fuite ».

A en croire monsieur Sara Diouma, son citoyen dont il est question est un délinquant, un bandit réputé qui sème la terreur dans le milieu.

Finalement, on annonce que d’autres dispositions ont été prises par les autorités pour essayer de l’appréhender afin de rendre justice à la victime qui est une déréglée mentale et orpheline de père.

A rappeler que plusieurs cas de viols sont enregistrés dans la préfecture. Mais, ils sont souvent étouffés par des liens inter familiaux ou la corruption quand les victimes prennent le courage de porter plainte. Ce qui n’est pas encouragé par le manque d’accompagnement et la liberté qu’on donne aux coupables de ces viols. Puisque les filles qui se plaignent s’exposent aussi à toutes sortes de critiques et quelques fois voient leur mariage compromis par cette mauvaise publicité qui fera que le « monde » saura qu’elles ont été violées…

De Koïn, Alpha Ibrahima Diogo Baldé pour Guineematin.com

Tel: 622 22 11 78

Facebook Comments Box