Les autorités préfectorales de Mali et communales de Madina Salambandé ont perturbé le fonctionnement normal du marché hebdomadaire de Ghâhira par un lotissement improvisé contre des espèces sonnantes et trébuchantes au préjudice des pauvres marchands de la localité, a appris Guineematin.com d’un observateur basé dans la collectivité.
Une équipe de quatre personnes dépêchée par les autorités préfectorales de Mali est arrivée dans la commune rurale de Madina Salambandé le samedi 16 mai 2015 aux environs de 13 heures. Cette mission était chargée de procéder au lotissement de Ghâhira, le plus grand marché hebdomadaire de la collectivité rurale.
L’arrivée des envoyés spéciaux du préfet de Mali dans la commune rurale de Madina Salambandé a surpris les occupants de cette place publique qui n’ont pas manqué d’exposer au service compétent la difficulté qu’ils ont de trouver bambous et pailles en vue de reprendre leurs hangars après les travaux de lotissement. Mais en vain !
Le plus important est de savoir que les autorités communales ont aussi réclamé la somme de 50 mille francs guinéens à chaque citoyen qui voudrait réoccuper une place de 12 mètres carrés dans le marché. Environs 450 personnes se sont faites inscrire sur la liste officielle en versant le montant officiel demandé.
Ayant constaté par la suite que le nombre d’inscrits dépasse largement les places disponibles, la commission a pris la décision unilatérale de recaser les demandeurs en raison de deux personnes par 12 mètres carrés.
A ce jour, toutes ces personnes concernées n’ont reçu aucun papier justifiant qu’elles ont payé chacune 50.000fg à la commune pour occuper une quelconque place dans le marché et aucune information n’a filtré sur l’utilisation ultérieure de cet argent réclamé.
Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com
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