Après la rupture de son contrat avec la société Electricité de Guinée (EDG) depuis le 30 juin 2015, suite au lancement du barrage électrique de Kaleta, la société électrique Aggreko est sur le point de partir. Comme à son arrivée, les responsables de ladite société ont invité, ce samedi 11 juillet 2015, certains médias de la place, dont Guineematin.com pour une visite de ses installations à la Tannerie, dans la commune de Matoto.
Parlant de sa prestation depuis son arrivée en 2011, le conseiller juridique solution, Aboubacar Siddighy Diallo, a rappelé que Aggreko a satisfait à cent pour cent toutes les attentes de son partenaire EDG : « Au lieu de 50 mégawatts prévus dans le contrat, Aggreko a fait installer 51 mégawatts dont le surplus devait servir de réserve de sécurité », dira-t-il.
Sur le volet formation, monsieur Diallo a noté l’organisation d’une série de formation de techniciens de haut niveau, de transfert de compétences internationales à des spécialistes guinéens : « C’est une exigence chez Aggreko d’assurer gratuitement plusieurs modules de formations ici et ailleurs pour les travailleurs guinéens », précise-t-il.
Interrogé sur le respect des engagements pris par l’Etat, Aboubacar Siddighy Diallo reconnait que l’État reste redevable à la société avant de se montrer optimiste : « L’historique entre Aggreko et l’Etat guinéen nous amène à croire que l’Etat va toujours être de bonne foi. Parce que nous sommes venus combler à un déficit où il (l’Etat) n’avait personne pour l’aider. Il avait englouti beaucoup de fonds pour aucun résultat ».
Soulignons qu’à l’instar de la Guinée, les expériences d’Aggreko sont aussi partagées en Europe, en Asie, aux Etats Unis et dans 13 autres pays en Afrique. En Côte d’Ivoire par exemple, Aggreko a fourni 1 200 MW depuis 2012, contre 2 90 au Sénégal et 3 50 MW en Guinée.
Répondant à une question des journalistes portant sur les manifestations contre le délestage pendant sa prestation, Aboubacar Siddighy Diallo a rappelé que sa société n’avait pas pour rôle de faire cesser des manifestations : « Aggreko a pour rôle de produire jusqu’à 50 MW d’électricité pour EDG et c’est EDG qui fait le plan de distribution, qui fait la demande de mégawatt à produire journalièrement », a-t-il précisé.
Mamadou Alpha Baldé pour Guineematin.com
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