Jean Mari Doré, Mouctar Diallo et d’autres leaders politiques à la commission de réflexion sur la réconciliation

Jean Marie Doré et Mouctar Diallo, respectivement présidents de l’UPG et des NFD ; François Brouno, porte-parole du PEDN et plusieurs autres représentants de partis et alliances politiques ont conféré avec la commission provisoire de réflexion sur la réconciliation nationale (CPRN) dans un réceptif hôtelier de la place, mardi 21 juillet 2015. Monseigneur Vincent Koulibaly, co-président de cette commission, a dit comment la réflexion sur une possible réconciliation est entrain de se dérouler.A en croire Monseigneur Vincent Koulibaly, co-président de la commission, cette rencontre, précédée par un autre tête-à-tête  du genre avec des députés, a démarré le 9 juillet et se poursuivra jusqu’au 29 juillet 2015. Les autres  acteurs à rencontrer sont entre autres  la police nationale, la gendarmerie nationale et les associations de victimes. Elles sont nombreuses dans le pays. Ce sont notamment l’association des victimes du camp Boiro, l’association des victimes des événements de janvier et février 2007 et l’association des victimes du 28 septembre 2009.

Selon un communiqué de presse rendu public par la CPRN, cette série de rencontre d’informations s’inscrit dans le cadre de la mise en  œuvre d’un projet de consultations nationales en appui au processus de réconciliation nationale, lancé le 3 mars 2015. Ces rencontres permettront d’évaluer les attentes des populations, d’établir le diagnostic pour proposer des voies et moyens les plus appropriées  pour la réalisation de la réconciliation nationale, expliquera Mgr vivent Koulibaly.

«Chaque prière, chaque jour, nous demanderons à Dieu de nous donner la force de vaincre la douleur, de vaincre la haine et de forger en nous les socles du pardon et de la réconciliation nationale», dira-t-il.

Au-delà de ces prières, la commission dit envisager des séances d’écoute sur l’ensemble du territoire du pays. Cette opération, selon Mgr Vincent Koulibaly, permettra entre autres, d’écouter des témoins de l’histoire, et des victimes des différents événements douloureux  de la Guinée.

«Bien entendu, les guinéens de l’étranger seront impliqués à travers la création d’un site internet», rassurera le religieux.

Cette commission a été crée à l’effet de trouver et proposer  au chef de l’Etat des recommandations idoines pour la mise en œuvre d’une réconciliation nationale. Elle est co-présidée par deux chefs religieux : un musulman et un chrétien.

Thierno Amadou Camara pour Guineematin.com

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