Des soutiens à Gaoual exigent que les autres députés se  constituent prisonniers

A l’issue d’une 11853086_961332093923838_1512951682_oréunion qui a porté sur le cas du député Ousmane Gaoual Diallo ce matin, mardi 11 août 2015, le deuxième vice président de l’UFDG, l’H. Fodé Oussou Fofana et d’autres responsables du parti ont passé de moments difficiles au QG de l’UFDG. Des soutiens à Ousmane Gaoual Diallo, estimant que ce dernier ne bénéficie pas suffisamment d’aide de la part de ses collègues responsables du parti, demandaient à ce que « leurs députés » se constituent en prisonniers, à côté de celui qui est détenu.  

Au sortir de la réunion, l’H. Fodé Oussou Fofana, attendu par la presse pour recueillir le compte-rendu, en a été empêché pendant de longues minutes  par des militants, très en colère. « Personne ne sortira d’ici ! Ils n’ont qu’à nous ramener Ousmane Gaoual puisque ce sont eux qui lui ont laissé partir ! Ils n’ont qu’à tous aller à la maison centrales ! » Ce sont entre autres paroles qu’ont pouvait entendre dans le brouhaha total qui s’est emparé de la cour. Certains protestataires, des jeunes pour la plupart, ont obligé les journalistes d’arrêter de filmer la scène.

Pour éviter le pire, le directeur de la cellule de communication de l’UFDG, Souley Thianguel, a poussé l’H. Fodé Oussou de rentrer d’abord dans le bâtiment, d’où il venait de sortir. Puisque ce dernier avait commencé à résister à la pression et avait même demandé qu’on « fasse sortir » ces jeunes, mais en vain. Ils étaient nombreux et très déterminé. « C’est nous qui avons jeté des pierres jusqu’à ce que vous soyez député », a scandé un adulte, très en colère.

C’est à peine que Fodé Oussou a accepté finalement de faire le compte rendu à la presse, avec en fond sonore, les cris  des manifestants.

Finalement, la raison a remporté sur la passion. Le député a pu monter à bord de son véhicule et se rendre à la maison de la presse, selon lui, pour assister à une conférence de presse. Laissant une foule toujours en colère contre les responsables de l’UFDG, et d’autres qui continuaient à recoudre le tissu, calmer les frondeurs.

Thierno Amadou Camara pour Guineematin.Com

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