D’abord, les conditions de détention de l’élu uninominal de Gaoual « laissent à désirer », dit son avocat qui a visité son client hier, mercredi. Mais, honorable Ousmane Gaoual Diallo a le moral au beau fixe, « confiant, serein, calme… », confie maître Béa. « Nous avons solidement préparé sa défense », se félicite-t-il.
Sur ce qu’il va demander au tribunal de première instance de Mafanco tout à l’heure, l’avocat espère faire libérer son client. « Nous allons nous battre pour obtenir sa liberté même provisoire », promet Salifou Béavogui, citant la loi comme atout de ses collègues avocats et lui.
Mais, qu’est-ce qui pourrait leur permettre de faire libérer le député qu’ils n’ont pas pu faire éviter la prison ? « Il y a maintenant un arbitre, c’est le juge », répond l’avocat, expliquant que ce dernier ne s’appuie que sur la loi et qu’il diffère totalement du procureur, le poursuivant.
Parlant des violations de la loi, maître Salifou Béavogui a cité le statut du député dont l’immunité parlementaire n’a pas été levée et contre lequel aucune poursuite n’a été autorisée. « C’est un député qui a un domicile fixe, un père de famille et qui a constitué plusieurs cabinets d’avocats… Donc, sa mise en détention ne se justifie pas. », a notamment expliqué l’avocat.
Propos recueillis par Nouhou Baldé, en séjour à Télimélé pour Guineematin.com