«Que le décret de nomination des membres du Conseil Economique et Social prenne en compte toutes les centrales syndicales existantes en bonne et due forme pour éliminer sa nature discriminatoire», c’est l’une des exigences de sept centrales syndicales nationales du pays. Ce sont la COSATREG, l’ONSLG, l’UGTG, la CGSL, la CGTG, l’UDTG et la CGFOG, a appris Guineematin.com lors d’une conférence de presse qu’elles ont conjointement animée ce mercredi 2 septembre 2015 à la maison de la presse.
Justifiant leur opposition au contenu dudit décret, ils expliquent : « le Conseil Economique et Social devrait être composé de représentants de toutes les centrales, mais ce n’est pas à la centrale la plus représentative (CNTG Ndlr). Alors ce qui est fait cette fois-ci amorce une certaine exclusion dans la participation du mouvement sociale aux prises de décision en Guinée », dira El Hadj Yamodou Touré, secrétaire général de l’ONSLG. Ces frondeurs ne comprennent pas l’exclusion de leurs centrales et contestent le fait que la CNTG ait obtenu, elle seule, neuf représentants et l’USTG trois représentants.
« J’avais personnellement rencontré le chef de l’Etat avec qui j’en avais parlé. Nous avons rencontré aussi le conseillé du Président de la République, chargé des relations avec les institutions », dira El Hadj Yamodou Touré qui s’est dit surpris et déçu par ces deux personnalités qu’il aurait donc rencontré avant cette désignation du Conseil Economique et Social.
Accusant aussi et surtout le Ministre en charge du Travail et celui de la Fonction Publique d’immixtion dans les affaires syndicales, El Hadj Yamodou dira ajoute : « on ne pouvait pas imaginer ces deux allaient prendre de telles responsabilités».
Ces sept demandent exigent du chef de l’Etat de revoir son décret qui désigne les composants du Conseil Economique et Social.
Pour ce faire, les conférenciers disent avoir saisi la cour constitutionnelle, nous ont il fait savoir.
De la Maison de la presse, Thierno Amadou Camara pour Guineematin.com
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