« Nous avons reçu les cartes d’électeurs hier. Nous les avons distribués entre les sous-préfectures. Mais, on a des problèmes parce que toute la sous-préfecture de Sangaredi n’a eu ni de cartes d’électeurs ni des listes d’émargement. Ce n’est pas venu », a expliqué ce responsable de la CEPI qui a souhaité garder l’anonymat.
« En plus de Sangaredi, il y a trois autres bureaux de vote dans la commune urbaine ici qui n’ont également pas de cartes d’électeurs. A savoir : un bureau du quartier Dibia, un à Baralandé et un à Correrah. C’est aussi le cas de trois bureaux de vote dans la sous-préfecture de Kolabouï et quatre à Kamsar », a précisé notre source.
S’agissant des dispositions prises pour remédier à ce problème, notre interlocuteur dit que l’information a été remontée à la CENI. « Nous espérons une suite favorable dans un bref délai », dit-il.
Egalement joint au téléphone par Guineematin.com, ce lundi 28 septembre, le vice-maire de Sangarédi, Monsieur Mamadouba Traoré, a confirmé la nouvelle : « Jusqu’au moment où vous m’avez appelé là, nous n’avons pas encore les cartes d’électeurs de Sangarédi. Mais, nous avons saisi la CESPI afin de trouver une solution », a dit monsieur Traoré.
Dans leurs discours de campagne, les opposants au régime actuel craignent que le chef de l’Etat qui est candidat à sa propre succession utilise sa fonction présidentielle pour influencer les structures qui gèrent l’organisation des élections, ainsi que les administrateurs territoriaux pour les défavoriser et le maintenir en utilisant des subterfuges et pratiques anti-démocratiques.
A rappeler que la sous-préfecture de Kolabouï vote majoritairement UFR comme la commune urbaine d’ailleurs ; tandis que Sangarédji est une sous-préfecture dominée par l’UFDG où d’ailleurs un meeting du Premier ministre avait été perturbé par des fieffés de Cellou Dalein à la veille des législatives de 2013.
A suivre !
Mamadou Diouldé Diallo pour Guineematin.com
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