Dinguiraye : une femme tuée par une injection à l’hôpital préfectoral ! Explications…

Hôpital préfectoral de DinguirayeMadame Layla Barry, environ 40 ans, a rendu l’âme dans les mains d’un agent de l’hôpital préfectoral de Dinguiraye lorsque ce dernier lui injectait un produit, le weekend dernier, a appris Guinematin.com de plusieurs sources concordantes. Cette mort, si brusque, a suscité des interrogations dans la cité. on met en doute le professionnalisme du médecin et surtout la nature du médicament qui aurait accéléré la mort de la patiente. Guineematin a essayé de mieux comprendre c qui s’est passé. Joint au téléphone ce lundi 28 septembre 2015, Dr. Sy Abdoulaye, le Directeur de l’hôpital a préféré parler à la place de son agent. Selon Docteur Sy, c’est la réaction de l’organisme de la dame face au médicament qui lui a été administré est à la base de cette mort…

« Elle était sous traitement anti biotique suivant des résultats du laboratoire en conformité avec ses plaintes et les résultats de l’examen médical. Des antibiotiques  ont été prescrits dont l’Extencilline et la Benzaline pénicilline G », a introduit le directeur de l’hôpital.

La femme a donc pris une première dose et est partie chez elle, à la maison. A son retour à l’hôpital pour la deuxième fois, elle rendra l’âme dans les mains du médecin avant même la fin de l’injection. Le  médecin n’était-il pas en mesure de savoir que sa patiente ne supporterait pas ce médicament ?

« Il n’y a aucun test possible a priori pour savoir que tel malade peut réagir à tel produit. Donc, la réaction du médicament ne peut se lire qu’au contact du médicament avec le sang du malade », nous dira le directeur préfectoral de l’hôpital de Dinguiraye, qui ajoutera que cette pauvre femme a dû faire une réaction violente à l’administration du médicament qui lui a causé un choc.

Parlant du dosage, Docteur Abdoulaye Sy dit que la dame n’aura pris qu’un millilitre dudit médicament avant de commencer à grelotter et rendre l’âme les minutes qui ont suivi. « Le médecin a retiré et il a gardé le produit, le flacon vide et le carnet vert comme pièces à conviction», a déclaré le Dr Sy.

Thierno Amadou Camara pour Guineematin.com

Tél. : 224 622 10 43 78

Facebook Comments Box