« Si je décidais, c’est une grenade qu’on mettrait dedans et c’est terminé ! », a opiné un général de la gendarmerie nationale, échangeant avec quelques agents de son entourage.
L’attaque a été déclenchée avant 11 heures (moment de notre arrivée) du côté de la cité « Chemin de fer », vers le ministère de la Jeunesse. Plusieurs dizaines de prisonniers ont escaladé le mur d’enceinte. Tous les agents de sécurité ou presque se sont rués vers cette « porte de sortie » des prisonniers pour les arrêter avec une violence extrême !
C’est la débandade totale ! Des tirs et des jets de pierres venaient de l’intérieur, des réactions de l’extérieur. La panique était totale.
En un lap de temps, tous les corps confondus se sont présentés sur les lieux. Mais, la coordination entre eux semblait mal se faire, même très mal. Des ordres et contre-ordres. Des tirs surprenants, intempestifs et inopérants. On sentait une réelle désorganisation face à des prisonniers apparemment planifiés.
A suivre !
De retour de Coronthie, Abdoulaye Oumou Sow pour Guineematin.com