Sur les raisons de ce faible taux de recouvrement, le vice-maire pointe du doigt un certain nombre de facteurs. « Dans les recettes des communes, les marchés jouent un grand rôle. Le marché central de Faranah est paralysé depuis quatre ans. Le chef de l’Etat a voulu bien reconstruire ce marché. Les travaux sont finis. Mais, le marché n’est pas encore mis à la disposition de la commune compte tenu de beaucoup de facteurs. Cela joue négativement sur les recettes », a expliqué le vice-maire de la Commune.
Monsieur Cheick Mohamed Camara a déploré le fait que l’acquisition normale de la subvention de l’Etat, accordée aux collectivités décentralisées, et qui devrait leur parvenir de façon trimestrielle, fait défaut. Cette année par exemple, ils sont au niveau de la deuxième tranche. « On attend la troisième tranche… ».
Parmi les réalisations faites par les autorités communales dans cette « précarités », monsieur Camara a cité la rénovation de la mairie, construite depuis 2005, et la délocalisation de la zone industrielle de Faranah. « La zone réservée à l’industrialisation est envahie par les constructions. Le conseil a décidé de la délocaliser à 13 kilomètres de la ville, dans le district de Souleymanya. Une superficie de 150 hectares est entrain d’être aménagée », a-t-il révélé.
Le vice-maire de Faranah a surtout voulu profiter de notre entretien pour appeler l’Etat à respecter les dispositions du code des collectivités afin de permettre aux communes de jouer leur rôle. « Nous avons aussi besoin des ressortissants de Faranah », a-t-il rappelé.
De Faranah, Thierno Amadou Camara, envoyé spécial de Guineematin.com