Sankoumba Diaby, un enfant de 3 ans a trouvé la mort après être tombé du haut d’un puits, a appris Guineematin.com auprès de la famille de la victime. Le drame s’est produit dans le quartier Simanbossia, secteur Diffourya, dans la commune de Ratoma, dans l’après-midi d’hier, mercredi 11 novembre 2015, alors que ses parents sont actuellement à Touba…
Selon Elhadj Ibrahima Diawara, le président du conseil du quartier de Simanbossia, c’est aux environs de 14 heures 45’ que Sankoumba Diaby est tombé dans le puits autour duquel il s’amusait avec deux autres enfants. « Dans l’esprit, ce sont des enfants, ils faisaient le jeu de cache-cache. Et, c’est là que le couvercle du puits qui était mal placé s’est renversé. Et, le couvercle et l’enfant sont descendus au fond du puits », a expliqué à Guineematin.com Elhadj Ibrahima Diawara, le chef du quartier.
Poursuivant, El hadj Ibrahima Diawara, dit avoir appelé les sapeurs pompiers qui se sont aussitôt présentés sur les lieux et remonté le corps du garçon qui était déjà sans vie. « Tous ses parents sont allés à Touba pour le ‘’Fidaou’’ (cérémonie religieuse : ndlr). Seul son oncle et la grand-mère du défunt sont restés », a précisé le premier responsable du quartier.
L’oncle du défunt, Basékou Diaby, inconsolable, explique les circonstances dans lesquels sont neveu a trouvé la mort : « Je suis sorti le matin à l’extérieur de la cour pour intimer Sankoumba (le défunt, Ndlr) de rentrer dans cour. C’était pour éviter qu’une voiture le cogne car notre cour fait face à une route. J’étais assis de l’autre côté de la cour croyant qu’il est au salon, lorsque j’ai entendu un cri. C’est en ce moment que je suis allé voir ce qu’il y avait, et j’ai constaté qu’il est tombé dans le puits. Nous l’avons fait sortir, mais c’était trop tard », a-t-il expliqué, très ému.
Ce drame relance le débat sur l’éducation et la responsabilité des parents sur leurs progénitures, surtout quand on sait que plusieurs enfants sont aujourd’hui à l’abandon des parents. Une alerte aussi aux différents concessionnaires qui, très souvent, laissent à ciel ouvert des fosses sceptiques ou des puits.
De retour de Simanbossya, Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
