Sangoyah : un incendie ravage plusieurs boutiques, un maquis et deux maisons

incendie à Sangoyah (1)4 boutiques, une boîte de nuit appelée « Entonnoir », deux logements et d’importantes sommes d’argent viennent de partir en fumée au quartier Sangoyah, deuxième porte, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters, hier, mercredi 11 novembre 2015. Selon les informations recueillies sur place, l’incendie se serait produit aux environ de 4 H du matin, suite à un court-circuit dû à la mauvaise installation du courant électrique.

« L’incendie s’est produit à 4h du matin, après notre constat, il a été révélé que le feu est parti du plafond de la boîte de nuit, « Entonnoir » et s’est propagé aux autres concessions, la cause est liée à une mauvaise installation du courant électrique », a dit à Guineematin.com Sylla Lamine représentant de la jeunesse et délégué du chef de quartier de Sangoyah.

Sur les pertes subies, monsieur Sylla a d’abord rassuré qu’il n’y a pas eu de dégât humain, «mais les dégâts matériels sont nombreux », a-t-il dit, citant les marchandises des boutiquiers et autres biens.

Pour les victimes, notamment Mamoudou Keita, Lounceny Sacko, Houlaimatou Barry et Fatoumata Keita, propriétaires des boutiques incendiées, il n’y a pas de mots assez forts pour décrire ce qu’ils venaient de subir.

incendie à Sangoyah, 2ème porteIbrahima Camara, lui, a vu sa maison partir en fumée. Il dormait quand les cris des voisins l’ont tiré du sommeil. « La porte était fermée et je ne voyais plus rien sauf la fumée ! Je me suis donc débrouillé à aller vers la douche. On s’est battu, ma femme et moi, pour ouvrir la porte et c’est ainsi que nous avons essayé de sauver nos vies », a témoigné Ibrahima Camara.

Les victimes disent avoir appelé les sapeurs pompiers en vain ! Ceux-ci ne sont arrivés que tardivement et ils n’avaient pas assez d’eaux pour contenir l’incendie.

Une des victimes a d’ailleurs confié à Guineematin.com qu’elle n’a plus rien maintenant. Mais, qu’elle s’était même endettée pour remplir sa boutique. Toutes les victimes demandent à l’Etat et aux bonnes volontés de leur venir en aide.

Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com 

 

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