Seulement, au ministère de l’industrie et des PME, où un des journalistes de Guineematin.com s’est rendu ce jeudi 3 décembre 2015, on n’est pas dans le même enthousiasme. En réalité, aucun projet pratique n’est sur la table actuellement pour relancer la dite unité industrielle, contrairement à ce que croient les populations de Macenta.
Selon Ehadj Adama Touré, l’Etat pourrait chercher à relancer de cette unité industrielle l’année prochaine. « Nous allons lancer des appels d’offre internationaux pour un certain nombres d’entreprises dont l’usine de Thé de Macenta». Sinon, précise-t-il, l’Etat n’a aucune autre solution particulière pour relancer cette usine. « L’Etat n’a pas d’argent pour ça », a-t-il expliqué.
A en croire Elhadj Adama Touré, l’usine de Thé de Macenta fait partie des seize entreprises nationales en faillite, dont la privatisation avait été décidée à la faveur du changement de régime intervenu en 1984 avec la privatisation des entreprises étatiques.
De nouveau, ces entreprises sont revenues dans le portefeuille de l’Etat qui chercherait à les relancer. C’est le cas de l’huilerie de Dabola qui, elle, est dans la phase de la reprise de ses activités, même si elle peine encore à fonctionner normalement…
Thierno Amadou Camara pour Guineematin.com