Fin de transmission Ebola en Guinée : voici le communiqué de l’OMS

OMS organisation-mondiale-de-la-santc3a9GENÈVE | 29 Décembre ici à 2015 – Aujourd’hui, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) déclare la fin de la transmission du virus Ebola en  République de Guinée.

Quarante-deux jours se sont écoulés depuis que la dernière personne à avoir confirmé la maladie à virus Ebola a été testée négative pour la deuxième fois.

La Guinée entre maintenant dans une période de 90 jours d’une surveillance accrue afin de garantir que tous les nouveaux cas sont identifiés rapidement avant qu’ils ne puissent se propager à d’autres personnes.

«L’OMS félicite le Gouvernement de la Guinée et son peuple sur la significative réalisation de mettre fin à son épidémie d’Ebola. Nous devons rendre hommage au Gouvernement et au peuple de Guinée qui, dans l’adversité, ont montré l’extraordinaire leadership dans la lutte contre l’épidémie», explique le Dr Mohamed Belhocine, Représentant de l’OMS en Guinée.

«L’OMS et ses partenaires vont continuer à soutenir la Guinée durant les 90 prochains jours de surveillance accrue et dans ses premiers efforts pour relancer et renforcer les services de santé essentiels tout au long de 2016. »

Une étape importante pour l’épidémie d’Ebola. La fin de la transmission du virus Ebola en Guinée est un jalon important de cette épidémie en Afrique de l’Ouest.

La chaîne d’origine de la transmission a commencé il ya deux ans à Guéckédou, en Guinée à la fin de Décembre 2013 et a conduit l’épidémie qui s’est répandue au Libéria et à la Sierra Leone et, finalement, voisin par Voyage terrestre et aérien, à sept autres pays.

« C’est la première fois que trois pays – Guinée, Libéria et Sierra-Leone, ont arrêté les chaînes originelles de transmission qui étaient responsables du départ de cette épidémie dévastatrice, il ya deux ans « , explique le Dr Matshidison Moeti, Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique. «Je félicite les gouvernements, les collectivités et les partenaires pour leur détermination à faire face à cette épidémie. Comme nous travaillons vers la construction de systèmes de soins de santé résilients, nous devons rester vigilants pour veiller à ce que nous nous arrêtions rapidement de nouvelles éruptions qui peuvent survenir en 2016. »

En plus de la chaîne d’origine de la transmission, il ya eu 10 nouveaux petits Ebolafoyers (ou «fusées») entre Mars et Novembre 2015. Ces cas semblent avoir dû à la réémergence d’un virus persistant de la population de survivants.

Parmi les défis auxquels sont confrontés les survivants, c’est que, après avoir été remis de la maladie à virus Ebola, et éliminé le virus de leur sang, le virus peut persister dans le sperme de certains hommes survivants aussi longtemps que 9-12 mois.

L’OMS et ses partenaires travaillent avec les gouvernements du Libéria, de la Sierra Leone et de la Guinée pour aider à faire en sorte que les survivants aient accès à des soins médicaux et psychosociaux ; le dépistage de la persistance du virus, ainsi que des conseils et  l’éducation pour aider à se réinsérer dans la vie familiale et communautaire, réduire la stigmatisation et de minimiser le risque de  transmission du virus.

Un appui soutenu à la Guinée, au Libéria et à la Sierra Leone, « Les prochains mois seront absolument essentiels», a dit le Dr Bruce Aylward, Représentant spécial  du Directeur général de l’OMS pour la réponse à Ebola l’OMS. « C’est la  période où les pays ont besoin pour être sûrs qu’ils sont tout à fait prêts à prévenir, détecter et répondre à de nouveaux cas.

« La persistance d’une durée limitée du virus chez les survivants qui peuvent donner lieu à de nouveaux virus Ebola fusées en 2016, il est impératif que les partenaires continuent de soutenir ces pays. L’OMS va maintenir des équipes de surveillance et de riposte aux flambées dans les trois pays jusqu’en 2016.  »

Dans le même temps, 2016 verra les trois pays les plus touchés, mettre en œuvre un ordre du jour de la reprise du secteur de la santé pour redémarrer et renforcer la santé publique, programmes-clés, en particulier la santé maternelle et infantile, tout en continuant à maintenir la capacité de détecter, prévenir et répondre à toute flambée de fièvre Ebola.

Déclaration transmise par le service la Cellule de Coordination de lutte contre Ebola

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