Agriculture : la revue à mi-parcours du PNAAFA en Guinée

AgricultureDans le souci d’atteindre ses objectifs, la mission du programme national d’appui aux acteurs des filières agricoles (PNAAFA) était dans les locaux du ministère de l’Agriculture pour démarrer les travaux relative à la revue à mi-parcours du PNAAFA qui se poursuivra jusqu’au 29 janvier 2016, a constaté Guineematin.com hier, lundi 11 janvier 2016.

Au cours de cette rencontre, monsieur Abdoul Wahab Barry, le représentant du bureau de terrain du FIDA en Guinée, a indiqué que l’objectif de la mission en Guinée est de voir exactement si les objectifs sont atteints et faire des propositions concrètes.

« Le FIDA a financé beaucoup de projets ici. Très régulièrement, nous venons pour un peu voir la performance de comment a marché les objectifs que nous nous sommes  fixés avec le gouvernement, s’ils sont en train d’être atteints. Cette revue, nous la faisons deux fois par an. Malheureusement, depuis  le mois de mai 2013, le FIDA n’est plus revenu pour différentes raisons incluant Ebola. Ebola étant terminé depuis la fin du mois de décembre, c’est dans ce cadre que nous sommes venus pour un peu faire la revue à mi-parcours du programme national d’appui aux acteurs des filières agricoles (PNAAFA) basés à Conakry qui a des antennes dans des différentes régions du pays. Nous venons voir ce qui s’est passé pratiquement pendant toute notre absence », indique-t-il.

Avant de rappeler que « le FIDA est une agence de financement des projets, nous travaillons avec le Gouvernement pour définir non seulement les objectifs, mais aussi des stratégies pour atteindre des objectifs. C’est dans ce cadre que nous travaillons avec le ministère de l’Agriculture qui est le ministère technique avec lequel nous travaillons, mais aussi avec le ministère des Finances, le ministère du Plan pour mettre ensemble tous nos efforts afin d’atteindre notre objectif ».

Selon le représentant, le  travail entre FIDA et le gouvernement passe par des projets et programmes : «  actuellement, nous avons le PNAAFA. Mais, par le passé, nous avions le PACV2, financé par la banque mondiale et l’agence française de développement.  C’est toujours à travers des projets  et ces projets sont financés soit à travers des prêts ou à travers des dons ».

Pour sa part, Madame Jacqueline Sultan,  la ministre de l’Agriculture a dit que le PNAAFA était considéré comme un des meilleurs projets du FIDA, est devenu aujourd’hui un projet à haut risque. Pour sortir de ce projet à haut risque, Mme la ministre estime que : « le PNAAFA doit fortement s’articuler avec le PNIASA qui demeure le principal instrument de mise en œuvre de la politique agricole, nécessiter de cibler les interventions des filières prioritaires porteuses par région et se focaliser surtout sur celles qui n’ont pas encore connu d’appui, renforcer la structuration et l’appui-conseil (recrutement et formation des conseillers agricoles à travers le recrutement des jeunes), cibler les intervention sur les acteurs qui impact la production, l’aménagement hydro-agricole au profit d’une zone, etc. ».

Enfin, madame la ministre a réitéré l’engagement de son Département et du gouvernement de la République à accompagner le FIDA pour la réussite de ce projet.

Yacine Sylla pour Guineematin.com

Tél. : (+224) 628 71 71 56

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