La Coordination Nationale des Producteurs Réalisateurs Indépendants de l’Audiovisuel (CNPRIA) et l’Organisation Culturelle pour la Paix et le Développement (OCPD) ont animé une conférence à la maison de la presse sise à Coléah pour présenter le rapport des activités réalisées en 2015 et les perspectives pour 2016, a constaté Guineematin.com hier, mardi 12 janvier 2016.
Au cours de cette présentation, monsieur Ibrahima Aminata Kaba, le coordinateur de la CNPRIA, a indiqué que le 27 juin 2015, il y a eu l’ouverture d’un espace de réflexion, d’analyse et d’échanges entre les acteurs évoluant dans le secteur du cinéma et audiovisuel, dénommé ‘’la maison du cinéma’’, mais aussi la création d’une société de gestion de droits des acteurs appelée ‘’société des acteurs multimédias’’.
Selon monsieur Kaba, « cette présentation a pour mission principale, l’exercice et l’administration dans tous les pays, de tous les droits relatifs à la reproduction ou la représentation sous quelques formes que ce soient des œuvres de ses membres et la répartition des redevances provenant de l’exercice desdits droits. A cela, s’ajoute la signature d’un contrat de fourniture en DVD et VCD vierge avec l’établissement Bouba Assi et Frère pour le bonheur des cinéastes ».
Parlant de ses perspectives, le coordinateur de la CNPRIA a noté l’organisation en décembre 2016 d’un oscar du cinéma et de l’audiovisuel en Guinée dénommé ‘’Tapis Rouge’’, en collaboration avec l’office national de la cinématographie, de la vidéographie et de la photographie de Guinée ‘’ONACIG’’ et la société des auteurs multimédias pour récompenser les meilleurs cinémas populaires guinéens de l’année.
« La maison du cinéma accompagne le festival du premier film qui sera organisé par le groupe Wolohaba et compte créer des réseaux de distribution dans toutes les régions de la Guinée pour mettre fin à la circulation des produits illicites dans le pays et vers les autres pays de la sous-région », a-t-il dit entre autres.
En dépit de ses ambitions présentées, le conférencier, Ibrahima Aminata Kaba, n’a pas oublié de rappeler que le cinéma est confronté à quelques problèmes qui conduisent à la disparition des salles de cinéma par manque soutien. C’est ainsi qu’il a demandé à l’Etat de les accompagner pour la relance du secteur cinématographique et audiovisuel guinéen en créant « un fonds d’aide, un centre technique de tournage et de montage ».
Aux opérateurs économiques, Ibrahima Aminata Kaba leur a demandé d’aider les acteurs du cinéma pour une meilleure promotion de la culture guinéenne, de l’emploi des jeunes et de la protection des droits des acteurs.
Yacine Sylla pour Guineematin.com
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