Catastrophe naturelle : «les pays en développement restent très vulnérable », dixit Dr. Gareyane

Formation des journalistesDans le cadre de la lutte contre le changement climatique, Sélingué, situé dans la région de Sikasso, République du Mali, a abrité, du lundi 11 à ce jeudi 14 janvier 2016, un atelier de formation des hommes des médias sur le partage de l’eau et les liens entre l’écosystème, les moyens d’existence, la santé, l’économie et les risques de catastrophes, a constaté Guineematin.com, à travers son envoyé spécial.

Présidé par les responsables locaux, le sous-préfet de Sélingué, Alaye Cissé, a remercié l’initiative de Wetlands International d’avoir choisi sa localité pour abriter la formation qui vise à renforcer la capacité de communication des hommes des médias sur des thèmes aussi importants.  Selon lui, les ressources en eau font face à une pression humaine de plus en plus accrue, ce qui occasionne des conflits dans certaines zones.

Pour monsieur Allaye Cissé, la formation des journalistes sur les notions de gestion et de partage de l’eau peut contribuer à sensibiliser les populations. C’est pourquoi, il a exhorté les journalistes à suivre avec attention les différents thèmes.

Quatre modules ont été donc animés par les formateurs de Wetlands International pendant la première journée, lundi, notamment la gestion intégrée des ressources en eau. Les formateurs ont surtout exhorté les professionnels des médias à vulgariser le concept du partage de l’eau et de faire du lobbying auprès des populations et des autorités, vulgariser les bonnes pratiques de protection de l’environnement, etc.

Les travaux se sont poursuivis dans la journée du mardi 12 janvier avec la présentation  de quatre modules, notamment l’introduction aux risques naturels, les processus de planification des ressources en eau, les débits écologiques, les seuils hydrologiques et les genres journalistiques. Dans son exposé, Dr. Mohamed Gareyane, chargé des programmes à Wetlands International, a surtout développé la problématique liée aux catastrophes naturelles. Selon lui, aucun pays n’échappe à ce fléau, mais les pays en développement restent très vulnérables.

Parlant du cas spécifique du Mali, l’exposant a cité entres autres les sécheresses, les inondations dont celle survenue en août 2013 à Bamako et qui avait causé  des pertes en vies humaines et des dégâts matériels considérables.

Hier, mercredi 13 janvier 2016, la formation s’est poursuivie avec l’animation des travaux de groupes. Enfin, ce jeudi, le rapport général des activités a été présenté. Puis, les 15 journalistes participants  et les formateurs ont visité le barrage hydroélectrique de Sélingué. Avec 4 tribunes, ce barrage alimente quatre villes y compris Bamako qui y puise 30 pour cent de son énergie.

 De Bamako, République du Mali, Ibrahima Sory Diallo, envoyé spécial de Guineematin.com

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