Un enseignant du nom de Camara Abdoul Karim qui servait à Djindji, un district de la commune rurale de Gongoré, est détenu depuis le dimanche, 17 janvier 2016, au commissariat central de police de Pita, pour avoir copieusement tabassé son délégué scolaire de l’enseignement élémentaire, a appris un correspondant de Guineematin.com dans la région.
Selon plusieurs sources concordantes, la victime a eu une entorse au niveau de la main et des blessures légères sur la figure, suite aux nombreux coups de poings reçus de l’enseignant placé sous son autorité à Gongoré, dans la préfecture de Pita, en Moyenne Guinée.
Le prévenu, Abdoul Karim Camara, qui médite actuellement sur son sort dans les locaux du commissariat central de police de Pita n’aurait pas aimé de recevoir un acte d’affectation dans le cadre d’un redéploiement général du personnel enseignant par la Direction Préfectorale de l’Education de Pita.
Il semble que lorsqu’il a reçu la décision à Djindji, Abdoul Karim Camara a pris immédiatement sa moto et a parcouru rapidement les 6 km le séparant de son délégué scolaire de l’enseignement élémentaire, Monsieur Kouyaté, habitant, lui, le chef-lieu de la sous-préfecture de Gongoré.
C’est dans le domicile privé de la victime que la bagarre a eu lieu le dimanche soir. Il aurait fallu l’intervention d’autres enseignants, voisins du délégué scolaire de l’enseignement élémentaire de Gongoré pour limiter les dégâts.
Informé, le sous-préfet de la localité a ordonné la garde communale de maitriser l’instituteur Abdoul Karim Camara qui a immédiatement été déposé au commissariat central de police de Pita.
Votre quotidien en ligne Guineematin.com a cherché, dans l’après-midi de ce lundi 19 janvier 2016, à savoir davantage auprès de la Direction Préfectorale de l’Éducation de Pita. Mais, le patron des lieux, Roger Mansaré a répondu qu’il n’a pas suffisamment d’éléments pour nous donner satisfaction dans l’immédiat : « vous allez me donner le temps, on est en entretien encore à la DPE, vous me rappellerez après » avait-il indiqué.
Environs 4 heures après, nous sommes revenus à la charge pour récolter la même réponse à peu près : « comme je vous l’ai dits ce matin. On est jusqu’ici en entretien. Je vous donnerai tous les détails, tous les détails » insiste-t-il.
Histoire de dire que ce n’est que partie remise !
Idrissa Sampiring Diallo pour Guineematin.com
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