Présent dans la matinée de lundi 26 janvier 2016 à la cérémonie de commémoration du 45ème anniversaire des pendaisons du 25 janvier 1971 sur le pont 8 novembre pour accompagner les victimes et enfants de victimes de cette sombre page de l’histoire de la République de Guinée, l’Ambassadeur de France en Guinée, Bertrand Cochery; a expliqué que la création du ministère de l’Unité nationale et de la citoyenneté suscite des espoirs, a appris Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Selon le diplomate français, la Guinée doit se réconcilier avec son passé qui n’est pas encore une histoire : « Je pense que c’était très important d’être à vos côtés. Pour être toujours en pensée, il faut l’être en acte. Il y a eu des moments ou des actes qui sont plus que des hontes à un certain moment de l’histoire de ce pays. Il y a une bonne espérance qui est entrain de se lever autour de la création du ministère de l’unité nationale et de la citoyenneté. Il ne peut pas y avoir d’unité sans travail sous l’espoir. La réconciliation comme l’a dit le ministre Gassama Diaby, c’est d’abord la réconciliation d’un pays avec un passé qui n’est pas encore une histoire. Il y a trop de refoulement. C’est justement ce travail. Il faut connaitre ces dissensions, surtout les jeunes générations. Il faut réconcilier. Réconcilier ne veut pas dire oublier. Nous allons faire ensemble, avec certaines personnalités comme Professeur Djibril Tamsir Niane qui a été l’un des premiers prisonniers du camp Boiro, lors de la grève des enseignants. Je crois vous pouvez compter sur notre ambition, notre engagement à nous tous, la France et mon collègue Géradin pour l’Union Européenne. C’est un évènement important pour la Guinée. Les jeunes générations guinéennes, il faut les droits de l’Homme, il faut le faire pour l’Union Européenne, il faut le faire pour l’universalité » a déclaré Bertran Cochery.
Abdoulaye Oumou Sow pour Guineematin.com
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