Accueil Actualités Assassinat de Mamadou Koula Diallo: Bah Oury décrit la scène du crime

Assassinat de Mamadou Koula Diallo: Bah Oury décrit la scène du crime

Bah Oury bouscouladeAu cours de sa toute dernière sortie médiatique dans la région administrative de Labé, le désormais ancien vice-président de l’UFDG, Monsieur Amadou Oury Bah qui refuse catégoriquement son exclusion du parti, a décrit la scène du crime ayant coûté la vie à notre regretté confrère Mamadou Koula Diallo en 4 actes, a constaté un correspondant de Guineematin.com dans la région.

Dans cette communication, Bah Oury s’est exercé à démontrer que la balle qui a faussé le journaliste était destiné au vice-président exclu de l’UFDG.

« La journée du vendredi, 5 février 2016, était une journée fatidique, pour certains, parce que, ce jour là, ils avaient planifié l’assassinat de Bah Oury », a-t-il accusé.

Pour en convaincre, BAH Oury décrit 4 actes qu’il aurait remarqué sur la scène du crime : « premièrement, en amenant des gens armés de coupe-coupe, d’armes blanches et de fusils à l’intérieur du siège. La majeur partie de ce groupe était la garde rapprochée de Cellou Dalein. Sa responsabilité pénale en l’occurrence est donc engagée. Ce n’est pas le parti. C’est la garde rapprochée de Cellou Dalein. Deuxièmement, ils m’ont donné un coup au niveau du portail. Un coup qui a, heureusement, été amorti. Sinon, ils allaient fracassé mon crâne à ce niveau là. Troisièmement, lorsqu’ils ont jeté des pierres, des jeunes sont venus me protéger pour l’évacuer de l’endroit. A un moment donné j’ai trébuché et c’est ce qui m’a sauvé la vie parce que le coup de poignard qui m’était destiné s’est planté dans le dos du jeune Abdoulaye Cosa. Heureusement, sa vie n’est pas en danger. Et il a fallu l’hôpital pour pouvoir enlever le poignard, parce que c’était tellement profond et un centimètre plus loin, le coeur et les poumons auraient été atteints. D’ailleurs, on doit faire des examens complémentaires pour savoir s’il n’y a pas de séquelles encore plus graves. Quatrièmement, lorsqu’on m’a fait traverser les deux voies de l’axe Hamdallaye-Belle-Vue pour aller de l’autre côté parce qu’il y avait un véhicule qui s’était garé pour que je puisse être évacué rapidement de l’endroit, un coup de fusil est parti à ma direction mais, malheureusement pour Mohamed Koula DIALLO, il était entre le tireur et moi. C’est lui donc qui ait pris la balle qui m’était destinée. L’assassinat du journaliste est donc une tentative d’assassinat contre Bah Oury », a-t-il expliqué.

Le vice-président exclu de l’UFDG a ajouté un cinquième acte de la scène du crime : « lorsque le véhicule qui m’a transporté du siège est revenu pour récupérer les deux amis qui s’y étaient cachés dans les magasins avoisinants, deux motards ont reconnu la voiture, l’ont poursuivi et ont cassé la vitre arrière, croyant que j’étais à l’intérieur. Le chauffeur a été obligé d’aller se réfugier au commissariat de Taouyah. C’est la police qui l’a escorté pour le ramener à la main » a-t-il déclaré.

Selon Bah Oury, tous ces actes montrent que s’était prémédité et les responsabilités seront situées par la Justice. Raison pour laquelle il dit souhaiter que la justice travaille de manière sereine et indépendante.

Idrissa Sampiring DIALLO pour Guineematin.com
Tél. : (00224) 622 269 551 & 657 269 551 & 660 113 515

Facebook Comments Box
Quitter la version mobile