Dans la perspective des élections locales, les commissaires de la CENI ont initié une rencontre d’échange et de formation de quelques journalistes des médias privés. Entamée hier, cette rencontre se poursuit aujourd’hui, dimanche 28 février 2016, dans un espace hôtelier de la place, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.
À l’occasion de la rencontre d’hier, un des commissaires de la CENI, Etienne Soropogui, avait étalé toute une série de contraintes liées aux élections locales (les conseillers communaux, régionaux, des quartiers et districts).
Selon lui, les contraintes liées à ces élections locales sont multiples et variées : insuffisance d’agents de sécurités et des magistrats pour couvrir l’ensemble des circonscriptions ; les délais très courts de la saisine du juge en cas de notification d’une décision de rejet (2 jours francs, selon article 120 alinéa 2 du code électoral) ; l’absence des juridictions dans les commune rurales, etc.
Dans sa communication, monsieur Soropogui a estimé que ces contraintes précitées ne relèvent pas de leur responsabilité. Et, si ces contraintes sont levées, promet Etienne, la CENI aura la capacité d’organiser les deux élections ensemble. «Cela va être moins couteux du point de vue budget à la Guinée que de faire les élections de manière séparée », a-t-il précisé.
Puis, Etienne Soropogui a ajouté : «on a prévu de mettre dans un bureau de vote deux urnes, une pour les conseils des districts et une pour les conseils de la commune, après on remonte les résultats »
Plus loin il détaille : « Si vous les séparez, vous serez amené à reproduire le même schéma deux fois. Alors que les élections coûtent 400 milliards de francs guinéens ; dans ce cas, vous aurez à faire à 800 milliards de nos francs », a rappelé le commissaire de la CENI.
Bref, Etienne Soropogui a estimé qu’il est alors impératif de lever ces contraintes. À défaut, la CENI organisera d’abord les élections locales.
Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com
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