Un présumé djihadiste interpellé en Guinée ? Comment échapper aux manipulations ?

Gouvernement.jpg0Au lendemain de l’attaque meurtrière de Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire, revendiquée par AQMI, une rumeur qui semble provenir des autorités guinéennes circulent à Conakry sur l’arrestation d’un mauritanien « présumé djihadistes » à Conakry ! Mais, aucune précision n’existe ni sur l’identité précise de cette personne, ni sur aucun autre détail.

Contacté par Guineematin.com, un responsable de la gendarmerie a expliqué que « les sujets portant sur le terrorisme sont désormais gérés directement par le ministre de l’intérieur et le président de la République… ».

En réalité, sous le sceau de l’anonymat, on distille des informations qui laissent penser qu’il y a bel et bien eu une interpellation d’un présumé djihadiste. Mais, aucune confirmation officielle et aucun citoyen n’a témoigné jusque-là d’une telle éventualité. Un flou qui est aux antipodes du cas de l’interpellation (vraie celle-là) à Boké du djihadiste mauritanien Cheikh Ould Saleck, le lundi 19 janvier 2016 et qui avait été rapatrié le lendemain à Nouakchott par un vol spécial…

Bref, aujourd’hui, beaucoup de nos compatriotes doutent de la fiabilité de cette information et craignent, au contraire, une manipulation politicienne d’un gouvernement qui peine à répondre aux demandes sociales et politiques des Guinéens. Surtout que cette rumeur n’a été sortie qu’au lendemain de la validation du programme avec le FMI. Une validation dont les lendemains avaient été promis chantants par les autorités guinéennes aux pauvres et crédules citoyens. Sans compter qu’une éventuelle interpellation d’un présumé djihadiste pourrait également permettre de justifier la sortie des moyens sous le prétexte d’un renforcement de la sécurité. Un peu comme le « renforcement de la sécurité dans la capitale » qui justifie des barrages à Conakry, sans pour autant empêcher les assassinats et les multiplient vols que subissent les habitants. Une « surveillance » budgétivore qui n’a d’importance que les « surveillants » qui s’enrichissent sur le dos des paisibles noctambules qui payent la « traversée »…

Alors, comment les Guinéens pourront-ils échapper à une manipulation ?

A suivre !

 

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