Comme nous l’annoncions précédemment, l’assemblée générale ordinaire de l’UFDG s’est tenue à son siège, à Commandayah, ce samedi 02 avril 2016, sous la présidence de Cellou Dalein Diallo, a constaté Guineematin.com, à travers un de ses reporters.
Cette assemblée s’est tenue moins de 48 heures de la dernière journée ville morte »décrétée » par l’opposition guinéenne, les 30 et 31 mars.
Aujourd’hui, c’est Ibrahima Sory Camara de Dabondy, connu pour ses interventions sur les ondes de certaines radios privées de la capitale, qui a donné le ton sur l’interpellation des deux journées « ville morte », les 30 et 31 mars. Pour lui, ceux qui pensent que la ville morte a échoué sont ceux là même qui ont l’habitude de tuer, de piller, de brûler les magasins. Faisant allusion au pouvoir en place.
Quant à ‘’Barry Business ‘’, un autre militant connu pour son sens de l’humour et ses différentes attaques contre certains cadres du parti, il a dénoncé certaines personnes qu’il qualifie de traître, incriminant même des sages du parti, qui « évoluent, le jour avec le parti et le soir avec le camp adverse ».
Poursuivant son intervention, Barry Business a menacé les chauffeurs de taxi qui n’ont pas voulu respecter les deux journées « ville morte ». Il a même révélé que leurs numéros d’immatriculations ont été notés et que le moment venu ils le sauront…
Prenant la parole, le leader du parti, Cellou Dalein Diallo a demandé une minute de silence à la mémoire de Zakariaou Diallo, assassiné le 03 avril 2013, lors de son retour de l’étranger, avant d’indiquer que les deux dernières journées « ville morte » ont été « une réussite totale ». Mais, Elhadj Cellou Dalein Diallo a déploré l’appréciation faite par certaines personnes qui disent que les journées « ville morte » ont été un échec pour les opposants.
Enfin, le chef de file de l’opposition a dénoncé ce qu’il a appelé une crise morale : »il y a des gens qui sont allés chez monsieur Alpha Condé avec une facture pour dire « donner nous l’argent on va éteindre l’UFDG. Nous avons réussi à empêcher la ville morte. Il faut nommer nos gens, donner nous des marchés, etc. En revendiquant la paternité de ce qu’ils ont appelé échec, alors que ça a été un succès éclatant », s’est- il félicité.
Abdoulaye Oumou Sow pour Guineematin.com
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