Nécrologie : la famille du journaliste Mandian Sidibé en deuil à Kamatimadia

La Grande Famille SIDIBE de Kamatimadia, Préfecture de Kouroussa, Sous-Préfecture de Sanguiana vient d’être éprouvée par la mort de son Patriarche, mon grand oncle paternel, le frère aîné de lait à mon père, Souleymane SIDIBE dit « Solo Postes », ancien employé des PTT, rappelé à Dieu, ce samedi, 16 avril 2016 aux alentours de 19h en temps universel, des suites de maladie à Kankan.

Les condoléances sont reçues dans notre famille à Kouroussa, sise au quartier Wassabada, juste à proximité de l’École Primaire Aboubacar Demba Camara. L’enterrement est prévu le dimanche 17 avril 2016 dans mon village natal à Kamatimadia.

Le défunt, N’Fa Solo, comme je l’appelais affectueusement, est celui qui m’a élevé. Il m’a pris en éducation à l’âge de 11 ans, lorsque j’avais décroché l’examen d’entrée en septième. De 1980 à 1988, il assura mon tutorat à Kouroussa-ville, en me comblant d’une affection sans égale. Il alla jusqu’à se priver régulièrement de ses repas quotidiens pour me les offrir discrètement lorsqu’il constata que je n’avais pas mangé à ma faim.

En fait, mon grand oncle Solo me traitait avec amour et douceur, en raison du respect religieux qu’il éprouvait pour la mémoire de son feu père dont je porte le nom. Sa préoccupation quotidienne consistait à honorer la mémoire de son illustre papa à travers ma modeste personne.

N’Fa Solo m’est plus cher que mon père biologique. Son humanisme, son humilité, sa générosité et sa sagesse légendaire sont connus de tous les Kouroussakas.

Il était pieux et fervent croyant, inoffensif, calme et doux, serviable et sociable. Notre dernière conversation téléphonique a essentiellement tourné autour des voies et moyens à explorer pour faciliter mon retour sécurisé au pays. Même étant alité, il ne cessait de prier en faveur de mon retour rapide au bercail.

Dors en paix N’Fa Solo, tu n’es guère mort. Tes oeuvres salvatrices t’immortaliseront pour le plus grand bonheur de toute ta lignée. Le seul regret qui me hante est de n’avoir pas vu et touché ton corps pour bénéficier de tes dernières bénédictions. A Dieu mon père.

Par ton fils bien aimé
Mandian SIDIBE, depuis son exil forcé à Dakar

 

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