Comme on le sait, les pratiques de torture qui sévissent dans les forces guinéennes de sécurité ont récemment été relayées par un des agents qui a filmé une scène qui s’est déroulée à la BAC numéro 8 de Kakimbo dans la commune de Ratoma. Ce qui a entraîné une vague d’indignation, notamment sur plan international.
Finalement, le ministre de la Sécurité et de la protection civile a pris une décision hier, mardi 26 avril 2016, pour suspendre les douze fonctionnaires de police et de la gendarmerie relevant de la brigade anti criminalité numéro 8.
Mais, la décision précise que les intéressés percevront la moitié de leurs rémunérations et la totalité des allocations familiales durant la période de suspension dont la durée n’a pas été précisée.
Bref, les douze agents sont deux capitaines, un adjudant, quatre brigadiers chefs et cinq margis chefs :
deux (2) capitaines
1)- Capitaine Salifou Walto Soumaoro (policier) ;
2)- Capitaine Moussa Djaouné (gendarme) ;
un adjudant de la gendarmerie
1)- Adjudant Abdoul Aziz Camara (gendarme)
Quatre (4) brigadiers de la police
1)- Brigadier chef Robert Haba (policier) ;
2)- Brigadier chef Mamady Mara (policier) ;
3)- Brigadier chef Seydouba Soumah (policier) ;
4)- Brigadier chef Ibrahima Doumbouya (policier) ;
Cinq (5) margis chefs de la gendarmerie
1)- Maréchal des logis chef Almamy Camara (gendame) ;
2)- Maréchal des logis chef Gilbert Sidibé (gendarme) ;
3)- Maréchal des logis chef Almamy Youssouf Koumbassa (gendarme) ;
4)- Maréchal des logis chef Léonce Lama (gendarme) ;
5)- Maréchal des logis chef Ibrahima Amie Boiro (gendarme).
