Comité de normalisation à la tête de la Féguifoot : qui sont les grands perdants ?

Salifou Camara Super V, président de la FEGUIFOOT
Ibrahima Blasco Barry
Ibrahima Blasco Barry, secrétaire général de la FEGUIFOOT

Comme Guineematin.com l’annonçait précédemment, dans quelques heures, l’opinion nationale sera située sur les visages des nouveaux membres du comité de normalisation de la Fédération Guinéenne de Football. Ils auront en charge de gérer une transition de 9 mois, avant de passer la main à un bureau exécutif, qui sera élu à l’issue du congrès programmé a priori le 02 févier 2017.

En effet, des émissaires de la CAF et de la FIFA, auront à choisir 3 noms dans les 4 camps concernés (les 11 frondeurs, le groupe de Salifou Camara, le ministère des sports et le comité national olympique) pour former un comité de7membres.  Mais l’on se demande aujourd’hui, entre les 11 membres frondeurs (avec à leur tête Amadou Diaby, vice-président) et le groupe de Salifou Camara (le président Super V), qui sort grandi de cette terrible épreuve qui a sérieusement affecté le football guinéen ? Au-delà du coup pris par le football guinéen, Il n’y a que des perdants.

Sur les 15 ex-membres de la Féguifoot, il faut retenir qu’ils n’auront que 6 noms à proposer aux émissaires de la CAF et de la FIFA. Et à l’allure où vont les choses, la CAF et la FIFA seraient tentées de jouer à l’équilibriste, pour ne pas frustrer davantage l’un des deux camps, en se contentant du minimum de représentativité pour chacun des protagonistes.

Autant dire que le duel au sommet du football guinéen n’aura profité à personne, tous les 2 camps obligés pour l’instant, de se mettre à l’écart.

Salifou Camara Super V, président de la FEGUIFOOT
Salifou Camara Super V, président de la FEGUIFOOT

Mais, pour le président Salifou Camara, c’est un désaveu cinglant, pour quelqu’un qui n’aura pas pu conduire son mandat à terme. Il n’aura passé à la tête de la Féguifoot que 7 mois. Sauf coup de théâtre, Super V ne pourra plus revenir à la tête du football guinéen.

Le camp des frondeurs n’est pas également sorti grandi de cette guéguerre, que beaucoup ont perçue comme étant un jeu d’égo et d’intérêts. Leurs noms seront toujours liés à cette crise, surtout que leurs revendications ne visaient en rien à promouvoir le football guinéen.

Comme on le dit souvent, la Guinée est un « pays des occasions perdues » et ce, dans tous les secteurs. Pauvre de nous.

Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com

Tél. : 628 17 99 17

Facebook Comments Box