Manque de pluie à Dalaba : les agriculteurs risquent de perdre des millions

champ1Dès la tombée des premières pluies, il y a à peu près un mois, les citoyens de la préfecture de Dalaba se sont rués vers la terre pour cultiver des légumes comme les pommes de terre, la carotte, les tomates. Mais, depuis qu’on a enregistré ces premières pluies, aucune autre goutte d’eau n’est retombée sur place. Et, c’est désormais un soleil ardent qui règne sur les cultures  enfouies dans la terre, a constaté place Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

Le mal est que certains de ces cultivateurs  ont emprunté de fortes sommes d’argent pour effectuer ces travaux. Cette situation inquiète plus d’un cultivateur et certains ne cachent plus leur désespoir de se retrouver perdant, après avoir investi plusieurs millions de francs guinéens.

Selon une de ses personnes, madame Mariama Pellal Diallo, elle ignore le montant qu’elle a dépensé dans son champs de pomme de terre ! « Je ne connais pas le montant que j’ai utilisé pour réaliser mon champs. J’ai tout payé. J’ai payé les gens pour faire la clôture et les planches, j’ai payé les pommes de terre, la fiente et l’engrais. Maintenant, la pluie ne tombe pas et il est impossible d’arroser tout ça. J’ai vraiment peur de ne pas perdre cette fois-ci», se lamente la pauvre dame.

Pour sa part, Hadja Ciré Bah trouve cette situation incroyable. « Cette année, dès que la pluie est tombée, j’ai vu tous les marchands, commerçants, boutiquiers, médecins, enseignants, sages-femmes, chauffeurs de taxi et de taxi-moto, abandonner leur travail habituel et se lancer dans l’agriculture. Alors, s’il ne pleut pas, tous ceux-ci risquent de perdre. Et, cela sera énorme pour la préfecture de Dalaba », a-t-elle expliqué.

Déjà, certains évoquent l’idée d’implorer la grâce Divine, à travers des sacrifices et des cantiques, pour voir si le Ciel sauvera les cultures qui sont pour le moment arrosées  par les rayons ardents du soleil.

Saidou Hady Diallo de retour de Dalaba pour Guineematin.com

Tel : 654 416 922/ 664 413 227

 

Facebook Comments Box