Le directeur général du Service National d’Aménagement des Points d’Eau (SNAPE), Alpha Ibrahima Nabé, a animé un point de presse dans la matinée de ce vendredi 3 juin 2016, à son siège, à Kaloum, a constaté Guineematin.com, à travers un de ses reporters.
Dans sa communication, monsieur Alpha Ibrahima Nabé a rappelé que le SNAP- vieux de 30 ans- a été créé par la fusion de deux projets : l’un du ministère de la santé (projet d’approvisionnement en eau potable des zones rurales) et l’autre du ministère de l’agriculture (Projet des puits). Progressivement, le service est devenu autonome et a pris la forme d’un établissement public à caractère administratif, doté d’une autonomie financière.
Selon monsieur Alpha Ibrahima Nabé, son combat à la tête de cette direction est de fournir une eau potable de qualité à toute la population guinéenne. Pour ce faire, il entend s’inscrire dans les objectifs du millénaire, à travers le programme national d’alimentation en eau potable et assainissement en milieu rural et semi urbain à l’horizon 2015. « Ce projet s’est fixé pour objectif, la réalisation de 25 mille forages. Déjà, au moment où on élaborait ce programme, le SNAPE était à 12 mille points d’eau. Donc, le manque à gagner pour atteindre cet objectif du millénaire, était de 13.221 points d’eau, dont 200 adductions d’eau potable et la réalisation de plus de 600 mille latrines », a-t-il révélé, tout en rappelant que le projet n’avait pas pu être présenté à la table ronde des bailleurs de fonds en 2008, à cause du putsch militaire du CNDD.
Par ailleurs, le directeur général du SNAPE a indiqué que son service n’a pas la responsabilité de la vente de l’eau potable à la population, mais que cette tâche revient aux collectivités, notamment les communes rurales, qui utilisent ces fonds à la rénovation de la pompe, son extension et le renouvellement de ses équipements.
Répondant à la question d’un journaliste sur les difficultés auxquelles le SNAPE est confronté, Alpha Ibrahima Nabé a principalement parlé du manque de financement et surtout de l’anarchie qu’il y a dans le secteur. « Ce n’est pas parce que tu es une ONG ou que tu as les moyens que tu vas venir trouver une localité et leur dire que tu vas leur faire un forage ! Il y a un service qui est là, qui est le SNAPE, qui assure cette mission de gouvernement, c’est-à-dire la mise en œuvre de la politique générale du gouvernement pour l’approvisionnement en eau potable » a-t-il dit.
Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com
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