Une fois encore, la cité de Touba est touchée dans sa dignité ! Depuis quatre ans, les sages de Touba alertent les autorités de la Guinée, à leur tête le chef de l’Etat, le Professeur Alpha Condé. Mais, jusque-là, la réponse était le refus total d’écouter les sages…
Résultat ? Plusieurs dégâts matériels, des assassinats, violences… Tout cela perpétré par un groupe de bandits-terroristes, soutenus par des terroristes internationaux, appuyés par des hauts cadres de la préfecture de Gaoual et du MATD !
Aujourd’hui, vendredi 10 juin 2016, sixième jour du Ramadan, la gendarmerie et la police, encadrées par le juge Fofana et le préfet Souleymane Sow, ont inculpé 4 femmes de Touba qui ont été conduites à Gaoual. Leur seule et unique faute est d’avoir manifesté pour réclamer justice.
Maintenant, je dirai haut et fort aux guinéens : la situation actuelle et que Personne a Touba n’est opposée à la construction d’une 2ème ou 3ème mosquée. La situation est simple. Et combien de fois il faut que je répète cela ? Dans un village comme Touba, tout dossier doit commencer au niveau du Khalife général. Et puis, à la sous-préfecture de Touba. Et de là, à la préfecture de Gaoual, ainsi la région de Boké et la ligue islamique. Enfin, au ministère de l’Administration du territoire. Mais, pas le sens contraire… Et, pour trancher dans cette affaire, il faut tenir en compte de la dimension culturelle, religieuse et historique de Touba.
Quiconque ignore ces 3 dimensions ne peut rien dire sur Touba (pourquoi on refuse d’envoyer des délégations voir le Khalife ? Pourquoi on refuse d’écouter le Khalife ?). Le sens de ces dimensions est connu chez tout guinéen intelligent et respectueux. Ils veulent qu’on s’adresse à la justice internationale (ce que le Khalife et toute la population de Touba évitent pour le moment ; car jusque-là, on fait confiance à notre Etat et à sa justice qui n’a jusque-là voulu rien voir ou rien écouter de la part du Khalife).
Les dégâts matériels énormes, l’assassinat de 2 de nos enfants, pères de famille, l’emprisonnement injuste de nos vieux (18 personnes pour 6 mois sans aucune preuve contre eux), le vol de 98 millions de francs guinéens dans une station service et les 78 bandits habillés en tenue de la gendarmerie, police et militaires guinéens.. Tout ça était étouffé par le préfet et le juge de Gaoual, et leurs supérieurs.
Sachez que le ministère français des Affaires étrangères est au courant de ce dossier car les assassinés sont résidents français. Leurs enfants sont des français et vivent en France. Et avec les menaces de mort que certains de nos compatriotes on reçu de la part de ces bandits-terroristes, tout ça est enregistré en France et au Quai d’Orsay.
Nous ne sommes pas des peuples violents, c’est nous qui sommes victimes de la violence de la part de Djankenmady et de ses mentors. L’absence du secrétariat général des Affaires religieuses est étonnante. Car, ce sont tous, directement ou indirectement, des disciples de Touba de Karamokhoba.
Le silence des natifs de Touba comme Sidiya Touré, Khalifa Gassama Diaby et autres ne nous étonne pas. Ils attendent que Touba brûle et ils vont venir en sapeurs-pompiers. Mais, Touba ne brûlera jamais. Malgré la mauvaise intention de certains hauts cadres religieux et administratifs en Guinée.
Tout ce monde aura des comptes à rendre aux Guinéens et devant ALLAH… Nous sommes en contact direct avec le général BALDÉ. Tous les gendarmes sont sous son contrôle. Nous somme en contact direct avec le procureur général, Moundjour chérif. Le juge de Gaoual travaille directement avec lui. Et, tous ces gens n’arrivent pas à arrêter Djankenmady et ses frères et leurs complices de bandits.
Au contraire, ils arrêtent des vieux de Touba et les femmes innocentes. Les coupables circulent librement.
Je lance un appel solennelle au général Baldé de donner ordre de libérer immédiatement les femmes arrêtées : GOUNDO FATOU, TIGIDANKÉ SAKHO, SIRIFOU MAMA, GOUNDOBA TAMBADOYA et d’arrêter tout de suite Djankenmady et tous ses complices… et ses complices se trouvent à la préfecture de Gaoual et à la gendarmerie.
Des courriers personnalisés étaient envoyés à main propre du Khalife général, Alhaji Doriba Diaby, remis par Elhadj Goundo Karamba, Elhaj Moctar, Elhaj Bakoutoubo et Elhaj Aly directement au chef du cabinet du président de la République, Khalil Kaba, et directement au général Boureima Condé, puis directement à Abdoul Karim Dioubaté. Ces 3 lettres étaient claires, mais le résultat était inculpation et emprisonnement des messagers du Khalife à Conakry et au pont de fer de Boké….
Pour finir, le préfet de Gaoual Souleymane Sow et le juge Fofana ont obligé Elhaj Nfamady Diaby à signer une lettre d’entente avec les terroristes sous torture morale. Tout ce qu’on demande, c’est que la justice arrête les assassins de nos enfants et ce lui qui les a enterrés sans autopsie à Gaoual.
Elhaj Aly Diaby, porte-parole du khalife général de Touba et de Benkanto
