A quelques heures de la fête marquant la fin du mois saint de Ramadan, Guineematin.com a rencontré un des imams de la mosquée centrale de Kaporo, dans la commune de Ratoma. La démarche visait à s’informer l’attitude à adopter et les bonnes pratiques recommandées le jour de la fête de l’Aïd el Fitr qui sera célébrée demain, mercredi 06 juillet 2016, en Guinée et dans le monde musulman.
Selon monsieur Aboubacar Camara, quatrième imam de la mosquée centrale de Kaporo, cette fête est très significative pour les fidèles musulmans. Le prophète Mohamed (PSL) nous dit que « tout musulman qui jeûne le mois saint de Ramadan doit faire la rupture par la fête ». Pour magnifier cette fête, dit l’imam, les musulmans doivent se laver proprement et porter les plus beaux et les plus propres de leurs habits pour aller à la prière.
En allant à la prière, dit l’iman Camara, le Prophète Mohamed (PSL) nous a enseignés de suivre son chemin. Et ce chemin « consiste à emprunter une autre voie, différente de celle que vous avez empruntée pour aller à la prière de l’Aïd-el-fitr. Ce changement de chemin au retour permettra aux musulmans de se rencontrer et de se saluer avec d’autres musulmans qui n’étaient pas sur le premier chemin. Celui qui suit cet enseignement du Prophète Mohammed (PSL) aura beaucoup plus de bénédictions», a expliqué l’Imam Camara.
Concernant les deux rakats, l’imam nous apprend que cela aussi est un enseignement du prophète Mohamed(PSL) : «Comme la prière de l’Aïd-el-fitr ne s’effectue pas dans une mosquée, les musulmans ne doivent pas prier les deux rakats habituels avant l’imam. Les deux rakats consistent à saluer la mosquée. Maintenant, comme la prière se passe généralement dans un grand espace vide comme l’avait fait le Prophète Mohamed(PSL), ils ne sont pas obligés de faire ces deux rakats, avant la prière proprement dite », a-t-il détaillé.
A en croire l’imam Camara, prier dans un espace aussi grand comme dans les stades ou dans les cours des écoles, fait partie de l’importance de la religion musulmane. « Créer un espace grand là où tous les fidèles musulmans peuvent se retrouver pour prier et se saluer est un signe important pour la religion. Si c’est dans la mosquée, il peut y avoir des femmes qui sont en ‘’règle’’ et qui ne peuvent pas s’approcher de la mosquée, mais quand c’est au dehors, elles sont appelées à venir rester à côté, même si elles ne prient pas, elles vont écouter le prêche de l’imam », a fait comprendre le quatrième l’imam de la mosquée centrale de Kaporo.
Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com
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