Fête de l’Aïd El Fitr : voici les dispositions prises par le secrétariat aux Affaires religieuses (entretien)

Elhadj Karamo Diawara, chef de cabinet du Secrétariat Général des Affaires Religieuses
Elhadj Karamo Diawara, chef de cabinet du Secrétariat Général des Affaires Religieuses

A quelques petites heures de la célébration de la fête de l’Aïd El Fitr,  marquant la rupture du jeûne de Ramadan, Guineematin.com a dépêché un de ses reporters au secrétariat général aux Affaires religieuses. Au cours de l’entretien qu’il a accepté de nous accorder, Elhadj Karamoko Diawara, le chef de cabinet du secrétariat général des Affaires religieuses, a dévoilé les dispositions prises par le gouvernement.

Entretien !

Guineematin.com: ce mercredi 06 juin 2016, c’est la fête de l’Aïd El Fitr. Qu’es ce qui est prévu par le gouvernement ?

El hadj Karamoko Diawara : l’Aïd El Fitr, c’est un grand jour pour les musulmans. Donc, le secrétariat général des Affaires religieuses a déjà contacté toutes les cinq communes, nos représentants qui sont là-bas, pour préparer les lieux de prière. L’autorité des Affaires religieuses dans les cinq communes est en train de travailler dans ce cadre afin que les musulmans puissent s’acquitter de leurs obligations religieuses. Donc, nous demandons à tous les fidèles musulmans d’observer ce jour, mercredi, comme la fête de l’Aïd El Fitr sur toute l’étendue du territoire. Il ne faudrait pas qu’un groupe dise que nous, nous n’allons pas fêter aujourd’hui que, c’est demain. Cela va compromettre l’unité nationale, cela est considéré comme une violation flagrante des principes islamiques.

Guineematin.com: Quel thème le gouvernement a prévu cette année pour le sermon ?

El Hadj Karamoko Diawara : Vous savez, cette année, c’est le sermon composé, parce que, nous allons toucher beaucoup d’aspects, tout ce qui rentre dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie sociale du peuple de Guinée. Par exemple la paix, l’unité nationale, la tolérance, l’acceptation des autres dans la différence, mais aussi combattre tout ce qui est de nature à nous diviser, comme le régionalisme, le fanatisme et l’aspect sécuritaire. Vous n’êtes pas sans savoir comment certains groupes utilisent aujourd’hui le nom de l’islam pour commettre la violence, surtout dans les lieux publics. Nous avons instruit les imams à faire en sorte que les fidèles musulmans sachent que l’islam, c’est la paix ; l’islam, c’est la non violence ; l’islam, c’est le juste milieu ; l’islam, c’est l’acceptation. Donc, je pense que les imams seront compréhensibles et objectifs pour véhiculer ces messages. Parce qu’il y a trop de problèmes. On ne peut pas se focaliser sur un seul domaine. C’est pourquoi, le prophète Mohamed (PSL) a demandé aux femmes qui sont en état de menstruation de ne pas s’approcher des lieux de prière, de participer ; mais, d’écouter les sages messages des différents prédicateurs.

Je souhaite bonne fête à tous les fidèles musulmans et je prie Le Tout Puissant Allah d’accepter tout ce que nous avons formulé pendant ce mois saint. Et, de renforcer nos liens de solidarité, de fraternité, de concorde et d’unité nationale en République de Guinée ; de donner la capacité aux autorités actuelles de conduire notre pays vers le développement durable et de combattre ensemble tout ce qui est de nature à nous diviser.

Entretien réalisé par Ibrahima Sory Diallo pour Guineematin.com

 

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