A l’occasion de la conférence de presse animée par l’opposition, dans la matinée de ce jeudi 14 juillet 2016, Cellou Dalein Diallo, le président de l’UFDG et chef de file de l’opposition guinéenne, a révélé qu’il y a de nombreux maires (des communes urbaines et rurales) qui travailleraient aujourd’hui pour le pouvoir, a appris Guineematin.com à travers ses reporters.
« Nous avons près de 15 000 élus locaux dans les districts, dans les quartiers, dans les communes qui sont au service du pouvoir et qui n’ont aucune légitimité », a révélé le principal opposant d’Alpha Condé.
Selon le président de l’UFDG, lors du dialogue de juillet 2014 présidé par le ministre de la justice, la CENI s’est engagée avec le gouvernement à organiser les élections locales avant le 31 décembre. Un engagement qui n’a jamais été respecté : « Lorsque la CENI a investi l’argent du contribuable pour mettre tout en ordre grâce à un opérateur malien recruté à cet effet, Alpha Condé a dit qu’il ne fera pas les élections locales avant la présidentielle », a rappelé le chef de file de l’opposition guinéenne.
Rappelant que le mandat des élus locaux est dépassé depuis décembre 2010, Cellou Dalein Diallo estime donc que l’opposition guinéenne n’avait même plus à réclamer l’organisation de ces élections ! « Le Mali a organisé ses élections. La Côte d’Ivoire, le Sénégal, tous ont organisé leurs élections à bonnes dates… Nous sommes dans quel pays où les gens n’ont aucun sens du respect de la parole donnée, du contrat, des engagements ? », s’est interrogé avec beaucoup d’insistance le principal opposant au régime Alpha Condé.
Mamadou Alpha Baldé pour Guineematin.com
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