« Les discours de part et d’autre par médias interposés entre mouvance et opposition se radicalisent de plus en plus et tendent à mettre en danger le climat de paix et de quiétude sociale déjà assez fragile dans un contexte d’extrêmes difficultés que traversent les populations », a introduit le président du CNOSC-DDG, Salmana Diallo.
Selon lui, c’est au regard de cette situation que sa structure, le Conseil National des Organisation de la Société Civile pour la Démocratie et le Développement de la Guinée (CNOSC-DDG) appelle l’ensemble des acteurs de la vie sociale et politique à prendre leur responsabilité pour éviter à la Guinée de tomber dans l’impasse.
Pour y réussir, le CNOSC-DDG invite, entre autres, le gouvernement à l’application des accords issus des différents dialogues politiques et au respect des dispositions des lois de la République ; l’ouverture d’un « dialogue franc et inclusif avec les véritables acteurs concernés ». Le CNOSC-DDG souhaite également l’implication du ministère de l’Unité nationale et de la Citoyenneté, les plates formes de la société civile, etc.
Aux partis politiques le CNOSC-DDG, indique qu’il s’agira de privilégier le dialogue et la concertation qui est le seul moyen de sortie de crise.
Quand aux organisations de la société civile, Salmana Diallo souhaite qu’elles jouent pleinement leur rôle d’intermédiaire entre l’Etat, les partis politiques et les citoyens. Et à la CENI, d’organiser les élections locales selon les dispositions du code électoral.
Enfin, le président du CNOSC-DDG appelle les guinéens en général et les militants des partis politiques en particulier, aux différentes forces de l’ordre et aux responsables politiques à « plus de retenu et de responsabilité » lors des marches pacifiques.
Espérons que ces recommandations vont tomber dans des bonnes oreilles.
Mamadou Alpha Baldé pour Guineematin.com
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