Comme annoncé précédemment, un jeune taxi-motard a été retrouvé mort à Soyah, une sous-préfecture située à 15 kilomètres du chef-lieu de la préfecture de Mamou sur la nationale Mamou-Faranah. La victime, Ibrahima Sow, est originaire de Gnagara mais ses parents résidents à Lahiyah dans la sous-préfecture de Ourékaba. Il est élève et est âgé de 20 ans. Il résidait chez son frère dans le quartier Tchéougol dans la commune de Mamou, a appris Guineematin.com à travers son correspondant local.
Selon les informations recueillies auprès du syndicat des Taxi-motos de Mamou, c’est avant-hier, jeudi 28 juillet 2016, aux environs de 17 heures que Ibrahima Sow a été déplacé par deux jeunes pour Tournant Koboye dans la sous-préfecture de Soyah.
« Ce sont deux jeunes qui sont venus à la base Avaria, en face de la police centrale, aux environs de 17 heures. Ils ont voulu déplacer un premier taxi-motard, mais la moto de ce dernier a refusé de démarrer. Ils ont alors proposé à Ibrahima de les envoyer à Tournant Koboye, en fixant le prix du transport à 15 000 GNF. Arrivé à destination, ils ont emprunté une ruelle vers la gauche. C’est là qu’ils ont tiré sur lui à bout portant avec un fusil de calibre douze », a expliqué le premier secrétaire chargé des conflits au niveau du Bureau du syndicat des Taxi-motos.
Selon le rapport médicolégal des agents de santé qui ont fait l’autopsie du corps, la victime présentait une légion profonde au niveau de la région postéro-latérale gauche du coup.
« Nous avons trouvé la victime couchée sur le dos. Elle était trempée de sang. Après l’expertise, nous avons constaté une légion profonde au niveau de la région postéro-latérale gauche du coup qui laissait écouler du sang », a confié une source médicale qui s’était rendu à Tournant Koboye avec une équipe de la brigade de recherche de la gendarmerie.
Egalement, un montant de 81 500 GNF et une puce téléphonique ont été retrouvés dans les poches de la victime.
Enfin, hier, vendredi 29 juillet 2016, aux environs de 11 heures, le corps de Ibrahima Sow, qui se trouvait à la morgue de l’hôpital régional de Mamou a été rendu à sa famille. Il a été enterré après la grande prière de vendredi à Tchéougol.
En attendant le rapport de la balistique, la gendarmerie, comme toujours, a annoncé l’ouverture d’une enquête pour retrouver les coupables de cet acte cruel qui sont toujours en cavale.
De Mamou, Keïta Mamadou Baïlo pour Guineematin.com
Tél.: (00224) 622 97 27 22
