N’zérékoré : le phénomène de vol et de raquette inquiète les usagers du transport

Commissariat de la police de N'zérékoré (5)Comment rétablir le transport terrestre dans la préfecture de N’zérékoré, capitale de la Région Forestière de la République de Guinée, tel est le véritable casse-tête dans la Gare ONAH, où les vols et autres brigandages deviennent monnaie courante au delà de 22 heures TU, a appris Guineematin.com de l’AGP.

Malgré son emplacement au cœur de la ville, la persistance de l’insécurité à la Gare routière de N’zérékoré (Gare ONAH) ne surprend personne. En guise d’illustration dans cette Gare, l’accès ce lieu pose problème au delà de 20 heures, alors qu’il se trouve au centre-ville.

Le 27 juillet dernier, à l’intérieur de ladite gare, une femme a été dépossédée de son sac contenant 1.200.000 GNF, en face du bureau même du syndicat des transports de la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG). A ceux-là, s’ajoutent les différents cas de braquage à l’intérieur, en face et aux alentours de ce lieu d’embarquement et de débarquement au cœur de la Commune Urbaine (CU).

Pendant la journée, du grand Rond-point jusqu’au Service de la Douane, les véhicules, personnels et administratifs, sont garés pêle-mêle. Toute chose qui influence négativement sur la circulation. Le Syndicat des transporteurs affilié à la CNTG, qui se dit empêché dans ses activités, affirme : «Nous versons mensuellement, 02 millions de francs guinéens dans les caisses de la CU de N’zérékoré».

Mêmes les lieux de culte, précisément les Eglises, ne sont épargnés par ce phénomène de vol dans la préfecture de N’zérékoré.

Les dispositions liées à la mise en place de PA ne durent que quelques semaines pour ensuite laisser la place aux présumés bandits. C’est pourquoi, les populations pointent un doigt accusateur sur les autorités locales qu’elles reprochent de n’envisager aucune solution de sécurité.

AGP

 

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