Dans un décret rendu public dans la soirée de ce jeudi 11 août 2016, le président de la République a confirmé monsieur Malick Sankhon à la tête de la Direction générale de la Caisse nationale de la Sécurité Sociale (CNSS).
Très engagé aux côtés du chef de l’Etat, Malick Sankhon est l’un des trois plaignants contre le député uninominal de Gaoual pour menaces. Considéré par l’opposition comme étant l’un des organisateurs des contre-manifestations. Et, c’est à ce titre que l’honorable Ousmane Gaoual Diallo l’a dénoncé, de même que Sanoussy Bantama Sow, ministre conseiller à la présidence de la République et Hady Barry, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères.
Avant les accusations du député de Gaoual, c’est le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo, en personne, qui avait dénoncé son ancien ami, Malick Sankhon qu’il accusait d’entretenir une milice privée, appelée « chevaliers de la République ».
Autre front contre Malick Sankhon, c’est le parti présidentiel lui-même qui réclame que les mouvements de soutien se fondent au parti. Mais, le directeur général de la CNSS a plutôt rebaptisé son « Collectif pour la réélection du Professeur Alpha Condé » (CRAC) en « Convergence républicaine des acquis pour le changement ».
Bref, le CRAC est devenu la CRAC. Et, Malick Sankhon continue de jouir de la confiance du chef de l’Etat, le président Alpha Condé, au grand dam des opposants (au sein et en dehors de la mouvance présidentielle). Pourtant, beaucoup le voyaient partir de là, disant que la Caisse était trop riche pour qu’on y dure aussi longtemps. C’est pourquoi, certains voulaient « récupérer » la Direction Générale de la CNSS…
A suivre !
