Poursuivi pour avoir roué 18 coups de machette à son frère de sang, Ibrahima Sory Kouyaté a été condamné par le Tribunal de Première Instance de Mafanco, à 2 ans de prison, assortis de sursis, a constaté Guineematin.com, à travers un de ses reporters, le jeudi 18 Août 2016.
Expliquant les faits devant la barre, la victime, Yély Kouyaté, a dit que c’est le 11 juillet 2016, que son frère, Ibrahima Sory Kouyaté, est venu à leur domicile à Yimbayah, dans la commune de Matoto, proférer des injures à tous les membres de sa famille. Et, comme il a trouvé que son frère est en colère, il a tenté de le calmer, mais révolté pour un rien, son frère lui a administré 18 coups de machette.
Prenant la parole, l’avocat de la partie civile, maître Fodé Camara, a fait comprendre que le prévenu a toujours rendu impossible la vie des citoyens dans ce quartier. « Partout où il passe, il tire des coups de feu, il menace sa famille, il menace le voisinage. Pour vous prouver qu’il est insupportable, il a décapité un chat, puis il a introduit le chat dans le puits où tous les membres de la famille s’approvisionnent en eau », a expliqué l’avocat de la partie civile.
Vu les multiples accusations articulées contre le prévenu par sa propre famille, le ministère public a, dans ses réquisitions, demandé au tribunal que le prévenu soit examiné par un psychiatre pour voir s’il est en possession de toutes ses facultés mentales. « Son acte frise le criminel. De façon délibérée, il a roué 18 coups de machette à son frère de sang. Au lieu de coups et blessures, on doit parler ici d’une tentative de meurtre », a martelé le procureur.
Poursuivant, le procureur dit que la place d’Ibrahima Sory Kouyaté doit être dans la prison : « Si vous le laissez dans la société, c’est comme si vous laissez le loup dans la bergerie, il va se régaler », a surtout prévenu Lansana Cissé, avant de demander au tribunal de le condamner à 24 mois d’emprisonnement ferme.
Dans ses plaidoiries, la défense a demandé au tribunal, que même s’il y aura condamnation, qu’elle soit assortie de sursis car, argue-t-elle, la justice n’est pas là pour distribuer des peines, mais pour la réinsertion sociale.
Ainsi, le tribunal a condamné Ibrahima Sory Kouyaté à 2 ans de prison, assortis de sursis.
Saidou Hady Diallo pour Guineematin.com
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