« Les autorités doivent faire tout ce qui est en leur pouvoir pour faciliter la contestation pacifique et garantir la stabilité et la sécurité nécessaires après l’élection.»
« Cette réponse brutale bafoue les droits des manifestants à la liberté d’expression et de réunion pacifique, et enflamme une situation déjà tendue ».
« Elles doivent aussi ouvrir une enquête indépendante et impartiale pour toute utilisation excessive de la force et traduire les éventuels responsables devant la justice.»
Complément d’information :
Le ministre de l’intérieur a annoncé, mercredi 31 août, que le président sortant, Ali Bongo Ondimba, avait remporté l’élection présidentielle du 27 août dernier obtenant 49,80 % des voix contre 48,23 % pour son adversaire, Jean Ping. Le camp de ce dernier conteste les résultats dans l’une des neuf provinces du pays, le Haut-Ogooué.
Aussitôt après l’annonce des résultats, des manifestations ont éclaté à Libreville, la capitale. Tard dans la soirée, le quartier général de Jean Ping a été pris d’assaut par les forces de sécurité. Les partisans de Jean Ping parlent de deux morts et de plusieurs blessés. Le porte-parole du gouvernement a confirmé cet assaut en indiquant qu’il visait les responsables présumés de l’incendie de l’Assemblée nationale survenu dans l’après-midi.
Amnesty international