Au terme de cette rencontre, le vice-président de la FIDH, maître Traoré Drissa a livré ses sentiments : « il faut dire déjà que nous (la FIDH, ndlr), depuis la commission de ces graves crimes, nous nous sommes organisés aux côtés des victimes de ces événements, pour les aider et les accompagner avec des avocats, devant la justice guinéenne pour faire en sorte que les personnes qui sont citées puisent être inculpées. Ça a été fait, pour nous c’est un pas important, mais pas suffisant. Parce que nous estimons que 7 ans de procédure, 7 ans d’instruction, c’est trop long. Et, nous avons indiqué cela au ministre de la justice (Maitre Cheikh Sakho, ndlr) et nous avons eu également l’occasion de le dire au premier ministre (Mamady Youla, ndlr), que cette procédure devait être clôturé le plus rapidement possible et qu’il n’était pas indiqué pour nous que l’année 2017 puisse commencer et s’achever sans que ce procès n’ait lieu. Mais, également pour que ce procès puisse avoir des résultats. Il y aune grande logistique qu’il faut mettre en place et nous essayons également d’apporter notre contribution pour conseiller, pour que cela puisse être fait. Parce que ce qui est important, c’est de briser le cycle de violences que la Guinée a connu depuis son indépendance. Et, aujourd’hui pour nous, ce procès doit être exemplaire, ce procès doit donner le signal fort que rien ne sera impuni pour nous. Cela va mettre fin à ce type d’actes, parce que pour nous l’impunité d’aujourd’hui est le crime de demain. Si l’impunité est combattue aujourd’hui, il n’y aura pas de crimes demain également…», a soutenu Maître Traoré Drissa.
Alpha Mamadou Diallo pour Guineematin.com
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