La session de la loi des finances initiale 2017 a ouvert ses travaux le mercredi 5 octobre 2016, sous la présidence du chef du perchoir, Claude Kory Kondiano.
Dans son discours d’ouverture, le président de l’Assemblée nationale, après avoir salué le climat de cohésion et de paix qui règne dans le pays, a souligné les vertus du dialogue et de la concertation entre les acteurs politiques, gage du développement et de la croissance durable.
L’Honorable Kondiano a rappelé le gouvernement de Mamady Youla, que l’Assemblée nationale attend de recevoir en plus des budgets exécutés au cours de la transition, les projets de lois de règlement pour les exercices 2013, 23014 et 2015.
Dans la même lancée, le Chef du parlement a déploré le refus du gouvernement de respecter le délai d’examen de la loi des finances rectificative 2016 ; et ce, malgré les nombreuses injonctions du Parlement.
En dépit de cela, l’Assemblée nationale se réjouit des performances macroéconomiques qui permettront à coup sûr de conclure un programme formel avec le FMI. En d’autres termes, la croissance projetée à 4, 7% en début d’année est portée à 5,2% en décembre 2016. En 2017, la croissance sera de l’ordre de 4,6 % et le taux d’inflation de 9 % à 8% en termes de glissement annuel.
Mais ce n’est pas tout. Le président de l’Assemblée nationale est conscient des enjeux électoraux et prévient. « Le cadre du dialogue qui réunit les acteurs politiques et la CENI en fixera les grandes lignes ». Il a souhaité que cette concertation soit menée à bien, « afin que les décisions qui en seront issues emportent l’adhésion de chacun et de tous ».
Claude Kory Kondiano encourage toutes les parties à ce dialogue à « privilégier l’impératif de cohésion sociale et à le concilier avec la nécessité d’agir pour l’intérêt supérieur de la Guinée ».
Abdallah Baldé, depuis l’Hémicycle