Le PEDN dénonce les accords politiques : « il y a eu un complot sur le dos du citoyen »

pednComme à ses habitudes, le Parti de l’Espoir pour le Développement national (PEDN) a tenu son assemblée générale hebdomadaire avant-hier, samedi 15 octobre 2016, dans la salle de conférence de son siège national, à Ratoma, sous la présidence de monsieur Faya Victor Millimono, secrétaire national adjoint du parti, a constaté Guineematin.com, à travers un de ses reporters.

A l’ordre du jour, le parti de Lansana Kouyaté a présenté de nouveaux adhérents, avant le compte-rendu des conclusions du dialogue politique.

S’agissant du premier point à l’ordre du jour, le PEDN a présenté deux adhérents qui, dans leurs différentes interventions, ont expliqué leur adhésion à ce parti parce que monsieur Lanssana Kouyaté est le leader qu’il faut pour la Guinée actuelle.

Concernant le compte rendu du dialogue politique, Mohamed Cissé a expliqué les raisons qui ont poussé le PEDN à ne pas signer les accords. « Depuis le compte rendu passé, il était question de procéder à la signature. La dernière journée du dialogue, nous n’avons pas participé parce que tout simplement nous avons estimé que les fondamentaux sont déjà bafoués », a-t-il dit.

Poursuivant ses explications devant les autres responsables et militants du PEDN, monsieur Cissé a rappelé : « Au début, nous avons alerté que n’allons pas signer l’accord si nos préoccupations ne sont pas prises en compte. Ce qui revient à dire que si la loi n’est pas considérée dans tout ce que nous avons à retenir, nous n’allons pas signer. On a refusé de signé parce que le contenu de l’accord ne correspondait pas à ce que le peuple a réclamé. Donc, on n’a pas refusé l’accord parce que tout simplement on nous a refusé de signer ; non. On a refusé à cause du contenu. Il y a eu un complot sur le dos du citoyen », dit-il.

pednPar ailleurs, Mohamed Cissé a dénoncé la présence du porte parole de l’opposition, Aboubacar Sylla, le deuxième signataire des accords au compte de l’opposition, après celui de l’UFDG. « Il y a eu deux signataires : un député de l’UFDG et le porte parole de l’opposition », a-t-il rappelé, avant de condamner la présence de monsieur Sylla : « je ne vois pas en quoi le porte parole de l’opposition doit s’insérer dans le débat. Il ne devrait même pas être sur cette table du dialogue par rapport aux autres partis qui ont été désignés par l’opposition », a-t-il déploré.

Enfin, le porte parole du parti PEDN, Faya François Bourouno, présent à cette assemblée générale, a fait le compte rendu de la mise en de la plate forme composée des partis politiques qui sont contre les accords politiques et des éléments de la société civile.

Kadiatou Baldé pour Guineematin.com

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