L’Ecole Nationale de Secrétariat, d’Administration et de Commerce (ENSAC), située à Donka, dans la commune de Dixinn, rencontre beaucoup de difficultés, notamment celles liées au non achèvement des travaux de rénovation, entamés depuis le 29 juin 2014, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters.
Pour toucher du doigt cette réalité, notre reporter s’est rendu sur les lieux, ce mardi 18 octobre 2016. Selon le constat, on y remarque du sable, des briques, du gravier…autant de matériaux pour la rénovation du centre dont les travaux ont accusé beaucoup de retard.
Pour KaloKo Souaré, le chef des travaux, leur non achèvement est un sérieux problème, d’autant plus qu’ils ont été entamés depuis 2014. « Les difficultés sont l’insuffisance des outils informatiques et de mobiliers parce qu’avec ces salles, la demande est très forte. Mais, la vraie difficulté actuelle c’est le non achèvement des travaux de rénovation. Les 24 toilettes utilisées par les élèves sont fermées depuis lors. Et une seule toilette est fonctionnelle pour les élèves, une autre toilette pour le corps professoral. Ce qui est vraiment difficile. Il y a manque d’eau aussi, on a essayé d’écrire à l’autorité supérieure pour avoir un forage à l’intérieur, le courant c’est facultatif », a-t-il énuméré.
Selon notre interlocuteur, 60% du temps des élèves est consacré aux cours pratiques et la théorie 40%. Pour la pratique, monsieur Souaré déclare qu’ils ont peu de matériel : « à ce jour, nous avons 170 ordinateurs, répartis dans 5 salles de classe. On a un cyber et nous avons un autre projet de cyber, ce qui est une très bonne chose. Mais, on a 5 salles d’informatiques, au besoin, si on peut avoir jusqu’à 10 salles, pour que de la première année en troisième année, les étudiants puissent utiliser l’outil informatique », a-t-il souhaité.
En Guinée, on note un faible engouement pour les écoles professionnelles. Pour ce responsable d’établissement, les écoles professionnelles sont fondamentales : « les jeunes pensent aller à l’université or, c’est un enseignement très pratique. Ceux-ci sont plus sollicités par les entreprises, parce qu’ils font la pratique et or, les universités ne le font pas », a-t-il soutenu.
Kadiatou Baldé pour Guineematin.com
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