Patrimoine culturel : « le bonnet de Fakoly Daba a disparu…», regrette le député de Siguiri

Sékou Savané, ancien député uninominal de Siguiri

Parlement, assemblée nationaleHonorable Claude Kory Kondiano, le président de l’Assemblée nationale, a mis sa menace à exécution : les textes déposés par les ministres absents n’ont pas été examinés. Il s’agit des ministres des Transports, Oyé Guilagui ; de l’Energie et de l’Hydraulique, Cheick Taliby Sylla ; et de l’Enseignement supérieur, Abdoulaye Yéro Baldé. Ainsi, les textes concernant leurs départements respectifs ont été mis de côté. A savoir : le Code international de navigation et des transports sur le fleuve Sénégal ; la Convention portant création de l’agence de Gestion de la Navigation sur le fleuve Sénégal (SOGENAN), signée le 11 mars 2016 à Conakry lors de la XVIème conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de l’OMVS ; et du Protocole d’accord de coopération dans le domaine de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, signé à Rabat, le 02 mars 2002 entre la Guinée et le Maroc.
Par ailleurs, lors de la séance des questions et après la lecture du rapport, les députés qui ont tenu à « saluer le courage et l’œuvre de Siaka Barry pour ses efforts en faveur de la promotion de la culture guinéenne ».

Toutefois, les critiques ne manquent pas quand à l’indifférence de l’Etat face aux défis qui assaillent ce secteur. Dans cette lancée, le député uninominal de Siguiri a déploré le peu d’attention des autorités accordée à la protection aussi bien des sites que des biens culturels du pays. L’Honorable Sékou Savané, en parlant du site de Niagassola, dans la préfecture de Siguiri, dans la région de la Haute Guinée, estime que celui-ci est laissé pour compte. Il rappelle la disparition du bonnet du redoutable et mythique Fakoly Daba, le bras armé du roi du Sossobala, Soumangouou Kanté, dont la défection a entraîné la chute de ce dernier.

« Depuis que le bonnet est perdu, rien n’a été fait pour le retrouver. Les autorités d’alors ont juste interpellé quelques personnes à Niagassola avant de les relâcher. Et puis, rien », regrette ce député de la savane.
Le doyen, dans sa narration, s’est dit inquiet à ce niveau, « vu ce qui est arrivé au Mali par les Djihadistes, qui ont détruit des sites protégés à Gao ».

D’autres voix autorisées continuent d’attirer l’attention du ministre pour la revalorisation de la culture guinéenne, autrefois citée en exemple à travers le continent et d’ailleurs.

A suivre !

De l’Assemblée nationale, Abdallah Baldé pour Guineematin.com

Facebook Comments Box