« La case qui abrite le balafon de l’empereur Soundiata Kéïta peine à avoir une chaumière. Cet instrument musical très célèbre, conquis par Soundiata Kéïta à Soumaoro Kanté, est entrain de foutre le camp, parce que simplement, nous manquons de volonté », a dénoncé le ministre.
A en croire le ministre guinéen de la Culture, à 100 kilomètres de là, en République du Mali, « Sibikourou, la source des Camara, fait l’objet de toutes les attentions des autorités. Par contre, Niany, la capitale du Mali de Soundiata Kéïta, est oubliée et ses restes sont entrain de moisir au musée Sandervallia », a dit le premier responsable de la culture en Guinée.
Egalement, Siaka Barry a rappelé que « l’alphabet Loma et l’alphabet N’Ko sont une invention guinéenne. Mais, nous avons la peine à faire leur promotion ».
Enfin, concernant l’inventaire de notre patrimoine, le ministre a estime que ce n’est pas important de mettre la charrue avant les bœufs ! « C’est cette loi donc qui définit la procédure. Mais, à date, vous avez le port négrier de Benty, comme celui de Goré et de Dahomey. Et, à l’abolition de la traite négrière en 1828, le commerce des esclaves a continué de façon clandestine dans cette zone. D’où son importance », a précisé le ministre Siaka Barry.
Abdallah Baldé pour Guineematin.com