Les institutions d’enseignement supérieur guinéens ont ouvert leurs portes le lundi 1er novembre 2016. Mais ce n’est encore pas le cas dans la seule université privée de Kindia ! A l’institut et université Bambo Kèba Fadiga, on tarde à démarrer les cours par manque d’informations, a appris Guineematin.com, à travers un de ses correspondants locaux qui s’est rendu sur les lieux.
Créée en 2012, l’université privée Bambo Kèba Fadiga est de nos jours la seule institution d’enseignement supérieur non étatique de la préfecture de Kindia. Malgré l’annonce officielle de l’ouverture des classes par les responsables des universités privées, suite à un protocole d’accord trouvé avec les représentants de l’Etat, les cours n’ont pas encore démarré dans cet établissement.
Selon le directeur des études de cette université, ce retard est du au manque d’informations : « nous avons appris à la volée comme ça que les cours devraient commencer le lundi. Alors que pour nous, nous sommes toujours dans le mouvement de grève. Mais néanmoins, nous sommes à pied d’œuvre pour démarrer les cours à partir de la semaine prochaine. Nous avons établi tous les emplois de temps et tous les professeurs sont informés de leur programme et à parti du lundi, nous allons démarrer les cours », a déclaré Balla Moussa Traoré.
Avec un effectif de 51 étudiants dont 21 Filles et 47 boursiers de l’Etat, repartis dans les différentes facultés dont entre autres : les facultés des sciences juridiques, économiques et la sociologie, l’université Bambo Kèba est actuellement confrontée à un sérieux problème. « Notre difficulté aujourd’hui au niveau de cette université est le fait que la jeunesse de Kindia ne s’intéresse pas à cette université, alors que cette université a été créée dans l’objectif d’aider les fils de Kindia à avoir une formation de qualité afin d’avoir un emploi de qualité », a dénoncé Moustapha Kaba, directeur de la scolarité de cette université.
De Kindia, Sékou Komoyah Kaba pour Guineematin.com