Comme nous l’annoncions précédemment, avant même son ouverture officielle par le président Alpha Condé à 15 heures, le forum international sur la mobilisation et l’utilisation efficace des ressources intérieures a déjà commencé par les travaux des panelistes, a constaté Guineematin.com à travers un de ses reporters qui est sur place.
Le premier thème qui porte sur « évolution récente de l’économie guinéenne et les perspectives sectorielles » a déjà été développé, a-t-on constaté. Mais, en lieu et place de la ministre des Finances, Maladho Kaba, c’est son homologue du Budget, Mohamed Lamine Doumbouya, qui a présenté ce thème.
Selon le ministre, les objectifs de cette session sont : la tendance des principaux agrégats macroéconomiques ; les principaux secteurs économiques et les contributions sectorielles, tant au niveau des secteurs (primaire, secondaire et tertiaire) au PIB de notre pays, comparativement à la conjoncture internationale…
A rappeler que ce premier panel est composé de Monsieur Idrissa Thiam, ministre conseiller à la présidence, monsieur Albert Zeufack, chef économiste région Afrique à la Banque mondiale, le ministre du Budget, Mohamed Lamine Doumbouya, avec une modération assurée par monsieur Carlos Lopez, ancien secrétaire exécutif de la communauté économique pour l’Afrique.
Dans son exposé, le ministre conseiller à la présidence, Idrissa Thiam, a fait allusion au progrès économique de notre pays ces derniers temps, malgré quelques difficultés liées surtout à Ebola. Il a alors sollicité la mise en valeur des secteurs miniers, hydroélectriques et agricoles dans lesquels dont la Guinée est suffisamment dotée par Dame nature.
Pour sa part, l’économiste en chef de la Banque mondiale pour la région d’Afrique, Albert Zeufack, a souligné que parmi ces trois ressources, la seule créatrice d’emploi est l’agriculture. Il a invité la Guinée à diversifier son économie en améliorant le climat d’investissement dans le pays. Par ailleurs, Albert Zeufack, a indiqué que « l’Etat ne peut pas « s’enrichir en taxant les pauvres ».
Dans les débats, l’ancien ministre, désormais opérateur économique, Mansa Moussa Sidibé, a estimé nécessaire de mettre fin à l’impunité, à l’insécurité et au non respect des lois de la République. « On ne peut pas évoluer dans un Etat où on s’en fiche de la loi. Dans un Etat où il y a l’insécurité et l’impunité », a insisté Mansa Moussa Sidibé.
De son côté, l’ancienne ministre du Tourisme et opératrice économique, Madame Mariame Sy, PDG du Groupe Mondial Tours, a indiqué que dans notre pays, le secteur privé est « surexploité. Nous sommes obligés de payer pour qu’on puisse avoir la paix », a-t-elle fait remarquer, avant de s’insurger contre les propos officiels qui font croire que l’Etat est la seule victime des conséquences économiques liées au virus Ebola. « L’Etat fait semblant d’être seul victime des conséquences économiques liées à Ebola. Mais, le secteur privé en est de plus », a précisé madame Sy.
A suivre !
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