Une mission de l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal (OMVS) a séjourné ce weekend dans la sous-préfecture de Koïn pour étudier l’implantation d’ouvrages de pêche dans la localité, a constaté Guineematin.com, à travers son correspondant basé à Tougué.
Cette mission est menée par un Bureau d’Etudes malien, conduite par Samba Diarra, s’inscrit dans le cade du Projet de Gestion Intégrée des Ressources en Eaux (PGIRE) du fleuve Sénégal, financé par la banque mondiale, à travers l’OMVS. A cet effet, il est prévu de construire des ouvrages de pêches dans 5 préfectures de la Moyenne Guinée.
D’après le chef de mission, monsieur Samba Diarra, le projet compte doter ces préfectures des marchés à poissons et des débarcadères à poisson : « nous sommes là pour des travaux de construction des ouvrages de pêche en République de Guinée. Il y’a cinq préfectures qui sont retenues dans ce projet. Nous avons Labé, Tougué, Dalaba, Mamou et Dinguiraye. Au niveau de Tougué, nous devons faire deux ouvrages, un marché à poisson à Koïn ici, un débarcadère à Kaffah », a-t-il expliqué.
S’agissant du début et du délai d’exécution des travaux, monsieur Diarra dit que le tout prendra 8 mois: « pour le moment, on a une prévision du délai d’exécution de 4 mois. Mais, les travaux ce n’est pas toute de suite. On fait d’abord les études. Toute cette phase-là, les études, la sélection des entreprises pour réaliser ça, peut prendre 4 mois. La phase proprement dite, ça peux prendre aussi 4 mois. Les travaux, leur début c’est en mi-2017. Après notre mission de terrain, quand on va produire les documents, ils vont sélectionner les entreprises pour faire les travaux », précise monsieur Samba Diarra.
À rappeler qu’une étude de caractérisation avait déjà été faite du 1er au 20 Mai 2016, c’est suite à ça qu’il a été retenu l’implantation d’un marché à poissons à Koïn et d’un débarcadère à Kaffah. C’est ce qui a motivé l’arrivée de cette mission. Après le passage de cette nouvelle mission, va suivre la formation des pêcheurs qui se tiendra aussi à Koïn.
Pour ce qui est de Koïn, les cours d’eau la Koloun et la Kiomma, sont les principaux fleuves qui ravitaillent les populations riveraines en ressources halieutiques. Il se trouve malheureusement que ce sont les alevins qui devraient être utilisés comme semences qu’on est entrain de pêcher et vendre dans les marchés. On ne leur donne pas le temps de grandir.
De Koïn (Tougué), Alpha Ibrahima Baldé pour Guineematin.com
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