Dans l’après midi d’hier, samedi 19 novembre 2016, le député de l’UFDG, Ousmane Gaoual Diallo, était face aux citoyens du quartier Nasroullahi à Koloma, dans la commune de Ratoma, a constaté Guineematin.com à travers un des ses reporters.
Le but de la rencontre était de répondre, sous forme d’une conférence-débat, aux préoccupations des sages, des femmes et des jeunes du quartier, notamment sur les sujets concernant l’immigration clandestine et le rôle des jeunes et des femmes dans la politique.
Dès l’entame de ses propos, l’élu de Gaoual a rappelé les conditions très difficiles pour lui – ancien diaspora- de se prononcer sur la question de l’immigration.
Face à l’épineuse question, le député a, dans la langue Pular, souligné que le mouvement des populations ne date pas d’aujourd’hui. « Ce mouvement a toujours existé. Mais, le plus répandu est celui entre deux territoires voisins », a-t-il introduit.
Dans les détails, Ousmane Gaoual Diallo a dit que le voyage sur les pays lointains a des avantages certes, mais les inconvénients sont plus nombreux. « Je pense qu’il est mieux de souffrir chez soi que d’aller se jeter dans la méditerranée pour mourir », a dit Ousmane Gaoual Diallo, avant de demander aux parents de veiller sur les jeunes, surtout ceux qui ont moins de 20 ans.
Pour pallier à cette situation, le député a souligné la responsabilité de l’Etat de créer les écoles et les centres de formation, ouvrir des hôpitaux et créer de l’emploi pour la jeunesse.
S’agissant de la question portant sur la responsabilité des jeunes et des femmes en politique, le député a indiqué que sans ces deux entités, il n’y pas de politique, surtout dans notre pays. « En Guinée, si vous prenez 100 personnes, 60 sont des femmes. Le nombre de jeunes, on n’en parle pas, alors que c’est eux qui votent. C’est dire combien de fois le rôle des femmes et des jeunes sont importants en politique », a-t-il dit, avant de préciser qu’au sein de l’UFDG, les femmes ne vivent pas sous les pieds des hommes. « Nous évoluons sur le même niveau. Chacun joue sa partition », a dit le député.
Sur la question, Ousmane Gaoual Diallo a demandé aux uns et aux autres de se battre et exiger leurs places, même au sein du parti.
Concernant le troisième point, notamment l’accord politique d’octobre dernier, Ousmane Gaoual Diallo a rappelé qu’aucun point n’a encore été appliqué par le pouvoir. C’est ainsi qu’il espère que le Président Alpha Condé en fera un cadeau de Noel, en libérant tous les prisonniers « arbitrairement détenus ».
Mamadou Alpha Assia Baldé Pour Guineematin.com
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