« En principe, c’est l’initiateur de l’opération qui devrait décliner ce qu’il attend de cette opération. Quand on lance une opération, on est censé savoir pourquoi on lance », a-t-il introduit la conversation.
Revenant sur le cas de son institution, Pr. Aboubacar Touré a indiqué que cela permettra de maîtriser les effectifs de son université, tant au niveau des étudiants qu’au niveau des encadreurs. « En tant que vice-recteur chargé des études à l’université de Sonfonia, c’est une occasion pour nous de connaître l’effectif global de l’ensemble des étudiants, mais aussi du personnel de l’encadrement et du personnel d’enseignants-chercheurs qui est là », a-t-il dit.
Dans ses explications, le vice-recteur chargé des études de Sonfonia a également parlé du niveau de qualification du personnel. « Aux yeux de celui qui a commandité l’opération, ceci pourrait permettre de prendre des décisions importantes pour réformer le système et lui donner les moyens de réaliser plusieurs infrastructures en fonction de l’effectif qui a été trouvé. Mais également, à côté des effectifs, mettre des équipements requis qui doivent être installés dans ces infrastructures et prendre des décisions pour améliorer la qualité des formateurs. On ne peut pas prétendre à une bonne formation sans un personnel enseignant qualifié. C’est l’occasion de donner les moyens aux programmes de formation qui sont là, comme le Master et le Doctorat. C’est ce que nous attendons de ce recensement biométrique », a-t-il ajouté.
A la question de savoir ce que la biométrisation de tout ce monde changera dans la physionomie de son université, le Professeur Aboubacar Touré a rassuré qu’il y a bien eu une prise en compte des besoins de l’institution. « On ne prend pas une décision comme ça. Il faut que cela soit suivi d’éléments d’information importants. Ces éléments d’information éclairent la lanterne de ceux-là qui commanditent l’opération. Par conséquent, cela peut prendre une prise en compte réelle de besoins de l’institution afin d’améliorer la qualité de ce qui se fait dans cette institution », espère le vice-recteur de Sonfonia.
Mamadou Alpha Assia Baldé pour Guineematin.com
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